Dakarmidi – Tout a changé, ou presque. Désormais, les conditions du pèlerinage aux lieux saints de l’islam connaissent des mutations. Pour cette année, l’Arabie saoudite a pris un certain nombre de mesures que les organisateurs privés du Hajj doivent impérativement respecter pour convoyer les pèlerins à la Mecque.
Du coté du Regroupement national des organisateurs privés du Hajj et de la Umrah au Sénégal (Renophus), on parle de nouvelles réformes que l’Etat saoudien a introduit sur le calendrier du pèlerinage. Cette année, il pourrait ne pas y avoir de pèlerins laissés en rade au Sénégal.
En effet, selon Adjaratou Houraye Thiam Preira, l’Arabie Saoudite a pris trois à quatre réformes pour sécuriser le Hadj et les personnes qui voudraient le faire. Ces derniers n’ont que 40 jours pour s’inscrire avant la date de clôture prévue le 30 Avril, bien avant le mois de Ramadan. Au Sénégal, les gens avaient l’habitude d’attendre le mois de Ramadan pour procéder à leur formalité de pèlerinage.
Selon l’observateur, l’Arabie Saoudite a exigé que toutes les personnes devant effectuer le Hadj 2018 sur son vol soient enregistrés sur le portail électronique avant le 30 avril. Toutes les formalités seront clôturés le 14 mai 2018. « C’est important que les sénégalais le comprennent et qu’ils changent d’habitudes en s’y prenant tôt. Les formalités ont commencé officiellement depuis le 5 mars. Mais les organisateurs privés avaient commencé les inscriptions bien avant cela » a expliqué Mme Preira samedi, 17 mars 2018, lors de l’Ag du Renophus.
Par ailleurs, membres de la cellule de communication dudit regroupement et organisatrice privée du pèlerinage, Houraye Thiam Preira estime que cela pourrait éviter d’éventuelles complications qu’on avait l’habitude de voir avec des retards de visas ou des complications de places. Toujours concernant les nouvelles réformes, pour le Hadj 2018, les autorités saoudiennes ont introduit de nouvelles taxes. Ceux qui ont effectué le Hadj cinq fois et plus devront payer une taxe supplémentaire estimée à plus de 350 000F cfa pour pouvoir se rendre une nouvelle fois à la Mecque.
Nous, les organisateurs du Hadj, avons tenu à le dire pour que les sénégalais le comprennent et l’intègrent dans leur dispositifs » a prévenu Mme Preira. La restauration des pèlerins est cette fois-ci prise en compte. Sur ce point la chargée de la communication du Renophus a souligné qu’ils vont impérativement travailler avec des restaurateurs agréés pour que les problèmes que les sénégalais avaient à Mouna et à Arafat par rapport à une mauvaise restauration restent de vieux souvenirs.
La rédaction