Dakarmidi – Le pape a accordé un entretien au journal de rue Scarp de’tenis (Chaussure de tennis), un mensuel soutenu par la Caritas du diocèse de Milan où il se rendra le 25 mars. À l’occasion de sa visite à Milan (nord de l’Italie), programmée le 25 mars, fête de l’Annonciation, le pape François a accordé un entretien à Scarp de’tenis (Chaussure de tennis), un journal de rue soutenu depuis 1994 par la Caritas du diocèse ambrosien. Dans cet entretien, François se penche longuement sur la manière dont nous nous comportons avec les gens de la rue, reconnaissant combien il est difficile « de se mettre dans les souliers des autres » car il faut « avoir une grande capacité de compréhension ».
« Une aide est toujours juste »
« On peut voir un sans-abri et le regarder comme une personne, ou comme s’il était un chien. Et eux, ils se rendent compte de ces différentes manières de regarder », explique le pape pour qui il faut « parler aux personnes avec une grande humanité, et non comme s’ils devaient nous rembourser une dette. Il ne faut pas les traiter comme de pauvres chiens. » François insiste aussi sur le fait qu’il faut aussi aider ces personnes, car « une aide est toujours juste », affirme-t-il, tout en soulignant que donner l’aumône, ce n’est pas « jeter l’argent, et ne pas regarder dans les yeux » : cela, « ce n’est pas un geste chrétien ».
« Nous avons des misères en nous »
Pour bien faire l’aumône, poursuit-il, il faut enseigner à « toucher », à « regarder une misère que j’ai en mon sein et que le Seigneur comprend et sauve. Parce que nous tous, nous avons des misères en nous ». Dans son entretien, le pape revient aussi sur d’autres exclus, comme les migrants, répétant ce qu’il a déjà dit sur l’obligation d’accueillir tous ceux que nous pouvons accueillir, que l’on peut « intégrer », c’est-à-dire donner un travail, un toit, apprendre la langue du pays d’accueil et respecter ses lois et sa culture.
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