Sur Twitter, sa plume qu’elle a, débordante d’imagination quand elle court sur la page blanche, est trempée soit dans l’ironie mordante, soit dans le vitriol pour contrer les islamophobes de tous poils qui parasitent son espace d’expression préféré.
JK Rowling, la romancière britannique que l’on ne présente plus, créatrice bien inspirée de la saga fantastique Harry Potter qui l’a hissée au sommet d’une pyramide dorée, celle des écrivains les plus riches du monde, n’a pas failli à sa réputation de « reine de Twitter », passée maître dans l’art de dégoupiller des tweets cinglants contre le racisme anti-musulmans primaire.
Scott Presler, un twittos américain très actif et plein d’acrimonie, comme peut l’être un ardent partisan de Donald Trump, l’a appris à ses dépens, après avoir reproché vertement à la chanteuse Ariana Grande, l’idole des ados aux milliers de fans sur les réseaux sociaux, d’avoir appelé au contrôle des armes à feu aux Etats-Unis, dans le sillage de la tragédie absolue de Las Vegas.
« Attendez un peu. Vous appelez à un contrôle des armes à feu maintenant, et pas à un contrôle de l’islam radical après l’attentat de Manchester commis pendant votre concert ? » a-t-il cliqué nerveusement sur son clavier, emporté par une rage que l’on suppose noire et inextinguible.
Mais c’était sans compter la justicière de Twitter, JK Rowling, virtuellement en embuscade, qui n’a pas tardé à lancer la contre-offensive, de celles qui font mouche et réduisent définitivement au silence l’adversaire : « l’islam ne tue pas les gens. Les gens tuent les gens », a-t-elle riposté magistralement, forçant le respect de la plupart des internautes, dont certains l’ont remerciée, et s’attirant les foudres d’une minorité, ivre de haine (voir tweets ci-dessous).
Source : Oumma