Dakarmidi – Les idoles asservissent, «elles promettent le bonheur mais elles ne le donnent pas», «elles promettent la vie, mais l’enlèvent». Au contraire du vrai Dieu, «qui donne la vie», qui «nous apprend à aimer», qui «n’exige aucun enfant mais donne son propre Fils» par amour pour nous, qui nous enseigne à vivre le présent, et ne nourrit aucune illusions. Ce Dieu «concret», le Pape l’oppose aux idoles «liquides».
L’amour est incompatible avec l’idolâtrie
Le Souverain Pontife a invité les fidèles à s’interroger: «qui est mon dieu véritable ? Est-ce l’amour Un et Trine, ou mon image, mon succès personnel, peut-être au sein de l’Eglise même ?», ou encore «combien ai-je d’idoles ? Et quelle est celle qui a ma préférence ?». Reconnaitre ses propres idolâtries est, pour François, le début de la grâce qui remet sur le chemin de l’amour. «L’amour est incompatible avec l’idolâtrie», a-t-il martelé, car pour aimer, il faut être libre. Or, l’attachement à une idée ou un objet «nous rend aveugles à l’amour », nous pousse à renier ceux qui nous sont chers, nos parents, nos enfants, notre famille. Et le Pape de demander encore une fois : «quelle est mon idole ?» avant de suggérer un moyen efficace de s’en débarrasser: «Attrape-la, et jette –la par la fenêtre»