Dakarmidi- Lorsque la tristesse ou les soucis envahissent le croyant, il est de son devoir de ne pas se laisser envahir par le sombre désespoir.
Le Prophète (sallAllahou’ alayhi wa salam) a dit :
« Celui qu’Allah veut gratifier, Il l’éprouve. » (Boukhari 5645).
Allah soubhanou wa ta’ala dit:
« et quand je suis malade, c’est Lui qui me guérit. » (Coran, 26/80)
Ibn Mas`ud qu’Allah l’agréé rapporte que le Prophète (sallAllahou’ alayhi wa salam) leur enseignait de dire :
« Pas un serviteur atteint de :
=> hazn (le regret d’une chose qui est passée)
=> gham (l’acte présent, avoir des angoisses ou des peurs)
=> ham (les soucis pour l’avenir)
Qui dit ensuite :
Ô Seigneur !
Je suis Ton serviteur, fils de Ton serviteur, fils de Ta servante, mon (front, base du départ des cheveux) toupet est dans Ta main. Ton jugement s’accomplit sur moi, Ton décret sur moi est juste. Par les noms qui T’appartiennent avec lesquels Tu T’es nommé, ou que Tu as révélé dans Ton Livre ou que Tu as enseigné à l’une de Tes créatures, ou bien que Tu as gardé secret dans Ta science de l’inconnu, je Te demande de rendre le Coran le printemps de mon cœur, la lumière de ma poitrine, la dissipation de ma tristesse et la fin de mes soucis.
اللَّهُمَّ إِنِّي عَبْدُكَ وَابْنُ عَبْدِكَ وَابْنُ أَمَتِكَ نَاصِيَتِي بِيَدِكَ مَاضٍ فِيَّ حُكْمُكَ� عَدْلٌ فِيَّ قَضَاؤُكَ أَسْأَلُكَ بِكُلِّ اسْمٍ هُوَ لَكَ سَمَّيْتَ بِهِ نَفْسَكَ�أَوْ أَنْزَلْتَهُ فِي كِتَابِكَ أَوْ�عَلَّمْتَهُ أَحَدًا مِنْ خَلْقِكَ أَوْ اسْتَأْثَرْتَ بِهِ فِي عِلْمِ الْغَيْبِ عِنْدَكَ�أَنْ تَجْعَلَ الْقُرْآنَ رَبِيعَ قَلْبِي وَنُورَ صَدْرِي وَجِلَاءَ حُزْنِي وَذَهَابَ هَمِّي
Allahoumma ini `abdouk, ibnou `abdik , ibnou amatik , naçyiati bi yadek , ma din fyya houkmouk ,
`adloun fyia qadaouk , ass alouka bi kouli ismin ouwa lak , samayta bihi nafsak ,
ow anzaltahou fi katabik ow
`alamtahou ahadin min khalqik aw ista’tharta bihi fi `ilmi l’ghayb `indek ,
an taj`ala al Coran rabi` qalbi , wa noor çadri , wa jala ahouzni , wa dahaba hammi
Le Prophète (sallAllahou’ alayhi wa salam) dit que personne ne dit cette dou’a après la tristesse sans qu’Allah ne la change par une joie.
Les compagnons lui ont demandé si ils devaient l’apprendre, et il leur a répondu qu’il fallait que toute personne qui entend cette dou’a l’apprenne. » [Ahmad 1/391]
L’obscurité de la nuit finit toujours par céder à la lumière du jour.
Alors chaque musulman doit garder en tête que le malheur est indissociable de la vie et que ce monde ici-bas est un simple passage.
Voici grâce à cette vidéo, une liste d’invocations à réciter (en phonétique avec la traduction en français) en cas de tristesse.