Dakarmidi – Bourde chapitre VIII : La lutte menée par le Prophète sallalLahu Aleyhi Wa salam pour le triomphe de la cause de Dieu
118 – L’annonce de sa mission jeta l’effroi dans le cœur des ennemis de Dieu. On eût dit un troupeau de moutons insouciants surpris par le rugissement d’un lion !
119 – Il ne cessa de les affronter sur tous les champs de bataille jusqu’à ce que tous les coups de lance qu’ils recevaient, les faisaient ressembler à de la viande exposée sur un étal
120 – Ils souhaitaient fuir et enviaient le sort des débris des corps des leurs, emportés par les aigles et les vautours
121 – Les nuits passaient sans qu’ils en connussent le nombre, mises à part les nuits des mois sacrés
122 – La religion semblait un hôte descendu dans leur voisinage, escorté de chefs vaillants, avides de la chair de l’ennemi
123 – Entraînant une armée montée sur des destriers rapides aussi impétueux qu’une mer agitée, qui lancerait des héros ;
124 – Héros qui répondant à l’appel de Dieu en quête de mérite pour la vie future et qui fonçaient en brandissant leurs sabres pour anéantir les infidèles
125 – Jusqu’à ce que la doctrine de l’islam, naguère étrangère parmi les mécréants fût devenue aussi familière qu’une parenté par rang
126 – protégée à jamais par le meilleur des pères et le meilleur des maris, elle ne sera ni orpheline, ni veuve
127 – Ils étaient aussi fermes que les montagnes. Interroge leur adversaire sur ce qu’ils ont constaté chez eux à chaque affrontement
128 – Interroge Hounay, Badr, Ouhoud, qui ont connu des moments plus durs que la peste
129 – Quand ils se retiraient du champ de bataille, leurs sabres blancs devenaient rouges du sang de l’ennemi, à force de s’abattre sur des têtes aux cheveux noirs
130 – Ils transperçaient de leurs lances brunes les corps de leurs ennemis et criblaient de leurs flèches, à l’instar des calligraphes qui tracent des lignes et mettent les points sur les lettres
131 – Armés de pied en cape à l’instar de leurs ennemis. Ces braves se distinguaient, néanmoins par une marque tout comme la rose de distingue bien de la ronce
132 – Le vent de la victoire répandant sans parfum. On eût pris chacun d’eux un fleur en bouton
133 – A cheval ils ressemblaient à une végétation de colline, inébranlables par leur résolution et non grâce aux sangles de leurs selles
134 – Leur vaillance terrifia le cœur de l’ennemi à tel point qu’on ne les distinguait pas d’un troupeau de moutons
135 – Quiconque bénéficie du soutien de l’Envoyé de Dieu, les lions, eux-mêmes quand ils le rencontrent, demeurent silencieux dans leur fourré