Dakarmidi – Je prends à témoin la lune dans son évolution dans mon vœux fort de chanter au-delà de mon souffle, de mon énergie, de ma capacité psychique, cette noble créature, qui fut la cible des mecquois, à l’heure de l’annonce de la vérité
C’est encore une énième fois que je m’adresse à toi, ô fleur aux rayons bariolés, ouvrant mon coeur empreint d’amour, pour te renouveler mon serment d’allégeance, à toi, Ô Taha, mon rêve exaucé
C’est sous le silence de mes aïeux que je viens implorer ta miséricorde, car Dieu a fait de Toi, ô sabre doux, douceur des vagues nocturnes, fines pétales de jasmin, la miséricorde pour toute l’humanité
J’ai toujours aimé te chanter et je n’ai jamais senti d’usure en te louangeant, mon coeur et mon corps en sont les éternels témoins
J’ai souvent rêvé te rencontrer, quand mon coeur se met à dessiner ton sublime visage, et je sens ta présence à chaque moment que ma plume s’écroule, lente sur les bordures de mes feuilles brûlées, bordées de ton teint basané, en fines lumières scintillantes, en mille tessons, et en sons d’une belle moisson
Ô toi, meilleur des hommes, altesse des monts étalés, trésor de leur fond, dans les déserts où planent les panégyristes et autres pérégrineurs, en quête de ta sève qui nourrit toute âme codifiée apaisée, j’ai peut être souffert sur les rives de l’amour, mais d’une belle souffrance qui m’a fait fondre en larmes, d’un bonheur immaculé, béni ce jour chaste qui a provoqué cette béatitude en moi, infime serviteur que je demeure
De Makkah à Médine résonnent tes belles œuvres si élevées, compilées au-delà du Lotus des confins, sous l’œil avisé, que le sommeil ne saurait pénétrer, du Tout Puissant. En 23 années de mission, tu as été d’une bravoure qui a impressionné le Hijaz, d’une endurance hautement saluée par ton Seigneur, d’une moralité et d’une aménité que les anges ne cessent de magnifier.
Contre vents et marées, ils ne sont pas arrivés à te priver d’exercer ta mission divine, et quand les cieux se sont tus, tu leur a privé de leurs idolâtries, rendant la Kaaba au Seigneur sans souillure.
Les peuples étaient malades, des symptômes sous le dôme de leur existence, de Dieu était leur guérison, et tu en est la clé d’accès
Les peuples avaient souffert dans le culte infécond de leur sphère, ta venue sur terre a tout changé, et tes méthodes domptaient les plus avares, et leurs tares étaient la source de leur retard
Ta présence à Makkah avait fait naître un regain d’espoir chez le pauvre, l’orphelin, le démuni, ton noble caractère a pansé leurs plaies sans jamais laisser de cicatrices sur la surface de leur peau
Avant ton arrivée sur terre, la tristesse était au centre de nos vies, de nos visages et de nos vitrines, ton passage dans l’univers nous a plongés dans un monde meilleur, tes souvenirs ont donné vie éternelle à nos âmes, toi le maître incontesté des souverains savants
Ta sagesse a purifié le cœur des fratries insoumises, grâce à ton beau sourire qui laisse apparaître tes fossettes lumineuses, elles ont été conquises à jamais. Voilà pourquoi nous t’aimons, toi le signe de Dieu qui a marqué d’une empreinte indélébile la voie du don et du pardon
À chaque moment que je pense à toi, je me confond en enfant libre, je n’ai aucun ressentiment ni d’amertume car plongé entièrement dans l’espoir que tu nous sauveras
Si le temps t’a vu combattre le mal et ses alliés, il reconnaît ne jamais te voir user d’armes non conventionnelles pour les vaincre, sous l’effigie des vents perdus, tu as dominé ce temps et ses observations.
Ils étaient contents de te voir naître un certain 12 Rabi Al Euweul, et 40 ans après, ils étaient courroucés de te voir appeler le monde à se prosterner devant un seul Dieu, Ineffable. Ils t’ont attaqué de nuit comme de jour sous le divan de ces idolâtries inanimées, ils avaient marre de te voir agir sous le nom de ton Seigneur, sans scrupule ils réagissaient amèrement, ton silence leur parlait et ton regard les apaisait. Si tu étais de ce monde, tu serais le chevalier de nos cœurs. Et en route vers un autre temps, tu es pour l’éternité la couronne de nos âmes, et cela a excité nos humbles personnes, qui ne voient en toi, ô maître embelli par les eaux sacrées de kawthar, que ce sauveur au sublime mausolée niché à Médine, terre promise.
Bon Mawlud à tous