Dakarmidi – Emmanuel Macron a traversé l’Atlantique et parcouru plus de 5000km pour venir jouer très bas, à ras de terre même au cœur du Sahel. L’homme infatué de sa pauvre petite personne a montré en réalité qu’il est un dégonflé. Dans un amphi non climatisé d’une université du très sous-développé Burkina Faso, Emmanuel Macron a montré sa réaction de petit blanc face aux étudiants burkinabés qui ont soulevé des questions relatives aux infrastructures électriques du pays, jugées insuffisantes.
Le président de l’Hexagone a d’abord répondu sur le fond, expliquant qu’il n’était en rien responsable des coupures de courant. Puis, Emmanuel Macron s’est attaqué à la forme de la question qui lui a été posée. « Vous m’avez parlé comme si j’étais le président du Burkina Faso », a-t-il poursuivi, invitant l’étudiant à s’interroger sur « le sous-jacent psychologique » qui motive son interpellation « et l’enthousiasme » qu’elle a provoquée dans l’assistance.
« Quelque part, vous me parlez comme si j’étais une puissance coloniale », a continué le locataire de l’Elysée, avant de renvoyer les étudiants burkinabè à leur propre chef de l’Etat. « Mais je ne vais pas m’occuper de l’électricité dans les universités au Burkina Faso, (rire)… C’est le travail du président », a-t-il lancé, en désignant Roch Marc Christian Kaboré.
Le président Kaboré ne pouvant plus supporter les mots du petit colon moderne décidé de quitter la salle. Avec un large sourire comme un bambin devant son jouet il (Ndlr: Macron) rajoute : « Du coup il (Ndlr: Kabore) s’en va. Resta là ! Du coup il est parti pour réparer la climatisation ».
En voulant ainsi humilier son homologue africain, le petit Macron a subi le coup sort de l’arroseur arrosé: il est devenu la risée du monde entier. Monsieur le président de la France poursuit ainsi ses sorties irrespectueuses et insolentes contre l’Afrique. La question qui se pose ainsi et qui mérite bien une bonne réponse est de savoir à quand une Afrique responsable.