Dakarmidi – Le commentaire « QuesTekki » n°70 de Mamadou Lamine Diallo du mardi 28 novembre, s’articule autour du Dossier relatif aux Ressources Naturelles avec des interrogations sur la gestion des richesses. Toujours fidèle à sa logique, le leader du mouvement Tekki, trouve que le Docteur Cheikh Tidiane est une de la malédiction du pétrole.
« La transparence peut nous éviter la malédiction du pétrole. L’Afrique est l’enjeu du monde, je l’ai soutenu depuis 2010. D’une certaine façon notre collègue Cheikh Tidiane Gadio en est une victime. Les blocs pétroliers et les ressources minérales sont l’objet d’une rude compétition entre les firmes des pays de la frontière technologique, en particulier de la Chine et des Etats Unis.
Les Américains ont promulgué le FCPA pour empêcher que par la corruption, les entreprises surtout chinoises gagnent les marchés africains. Et de toute façon, c’est l’intérêt des peuples africains, qui sont les premières victimes de la malédiction des matières premières. Les dirigeants africains s’arrangent toujours pour quitter le continent en cas de conflits.
Au Sénégal, ll est temps de transcrire dans les lois et règlements l’article de la constitution qui dit que les ressources naturelles appartiennent au peuple. Le régime de Macky Sall à cause de l’affaire Franck Timis a perdu toute crédibilité quand il parle de transparence. En effet, l’avenir pétrolier du Sénégal ne peut pas se décider entre le DSK et le Cos petrogaz.
Dossier Nouveau : L’industrie sénégalaise en difficulté : M. Macky Sall, on ne nait pas compétitif, on le devient ! Le PSE ne s’intéresse pas à l’industrialisation du pays. Ses défenseurs ont affirmé clairement rejeter le patriotisme économique après avoir signé la charte de gouvernance démocratique des Assises Nationales, sous le fallacieux prétexte que ce serait contre la mondialisation.
Interrogé par les industriels sur l’entrée du Maroc, le Président de l’APR leur demande d’être compétitif. M. Macky Sall, on ne nait pas compétitif, on le devient ! C’est à partir d’une complicité dynamique entre l’Etat et les filières industrielles bien choisies que s’amorce l’émergence.
Or, la politique du gouvernement affaiblit l’industrie locale notamment les industries alimentaires dont l’activité baisse selon le ministère des finances. Si on laisse Macky Sall poursuivre sa politique, le Sénégal sera transformé en un souk d’importations du Maroc ou d’ailleurs financées par la rente pétrolière ou gazière. Tel est le projet de Macky Sall et de l’APR.