Dakarmidi – Ngouda Fall Kane, l’ancien Inspecteur général d’Etat (Ige), face à la presse hier, mercredi 16 mai 2018, a annoncé que les dirigeants actuels rendront compte, un jour de leur gestion. Aussi il dénonce le taux de croissance annoncé par l’Etat et dénonce le silence du Fmi et de la banque mondiale.
« Tous ceux qui ont assumé des responsabilité rendront compte, même Macky Sall est dans le lot »prévient-il. « Dans la modification de la nouvelle constitution, les gens n’ont pas encadré sa déclaration de patrimoine, alors que c’était fondamental. Le Président déclare son patrimoine à l’entrée mais à la sortie, il n’a ps l’obligation de le faire. Mais, si nous accédons au pouvoir, tous ceux qui gèrent de l’argent vont rendre compte » a t’il dit.
A n’en croire Ngouda Fall Kane, il y’a des éléments qui peuvent permettre de déceler les fautes commises. Et, le cas des agences et autres sociétés attire l’attention de l’ancien patron du Centif. Qui déclare que que les agences et sociétés qui génèrent des fonds sont gérées par les agents de l’Apr. « Il n’y pas d’agents neutres » dit-il.
Pour la gestion des fonds politiques, il soutient que les fonds politiques sont des crédits politiques qui doivent avoir en face des dépenses de même nature. « Quand on prend des fonds de l’Etat pour les mettre dans un compte privé, c’est du blanchiment d’Etat » a t-il signalé.
Selon l’obs, même s’il se déclare opposant, Ngouda se démarque de la veille classe politique et prône une nouvelle forme de politique. Il explique: « je suis contre la démarche classique de la politique. Je ne suis pas prêt à les rejoindre (les opposants traditionnels). Je propose une véritable alternative à, la démarche classique. Les politiciens traditionnels ont passé tout leur temps à nous faire des promesses mirobolantes, à nous raconter des histoires. Je ne suis pas dans ce front et je n’y serai pas ».
Toujours dans sed récriminations, M.Kane conteste le taux de croissance annoncé par le Fmi et la banque mondiale. « On ne peut pas avoir un taux de croissance de 72%, alors que les recettes fiscales baissent. Le Fmi et la banque mondiale ont l’obligation de dire aux sénégalais ce qui se passe, sinon, ils auront fauté
La rédaction