Dakarmidi – Le paysage politique sénégalais compte plus de 250 partis. Des formations aux lignes de conduite très variées. Le Mouvement patriotique du Sénégal/Faxas (MPS/Faxas) fait partie intégrante de cette longue liste. Créé en 2008 (récépissé reçu en 2010), le parti a, pour une première, participé à des élections en 2012 lors des législatives, et a eu un député en la personne de Khadim Thioune. Des résultats historiques. Ensuite, en 2014 (locales), le MPS/Faxas a eu un bilan reluisant et compte aujourd’hui à travers plusieurs communes, des conseillers municipaux.
« Le Mouvement Patriotique du Sénégal/Faxas a été créé par des sénégalais marqués par le vœu d’apporter un nouveau souffle à la marche du pays. Nous sommes pour l’intérêt du Sénégal. Le président Macky Sall a été démocratiquement élu en 2012 alors que le pays voulait du changement, du positif […]. Aujourd’hui le peuple tout entier voit une déception dans la marche du pays et sur tous les plans ».
Gaoussou Koma Coordonnateur national du MPS Faxas dont le Président reconnu est Khassim Diouf précise qu’aujourd’hui plus que jamais, leur formation est décidée à poursuivre ses ambitions politiques. »On se positionne toujours comme un parti de l’opposition. Pas n’importe quelle opposition. Notre seul souci, reste le bien-être du Peuple et ce sera notre unique combat. Le Sénégal va vers une présidentielle importante et le MPS/Faxas va y jouer un rôle important ».
A travers ces mots, Monsieur Koma annonce un « renouveau » de la marche de leur parti qui, on le signale, compte plusieurs milliers de membres à travers les quatorze (14) régions du Sénégal. Une frange de la formation qui avait porté le fils du guide des thiantacones au Parlement, Khadim Thioune, avait récemment à travers une sortie dans la presse, confié que le MPS travaillait pour la réélection du président Macky Sall. Eh bien, rien de ça n’est vrai si on l’on se fie à la déclaration du Coordonnateur national. « Il a été seulement choisi comme tête de liste du MPS/Faxas en 2012. Il n’officie point comme responsable avec le pouvoir d’engager la formation dans une quelconque posture ».
Par rapport à la question relative au projet de loi sur le parrainage, le MPS se veut clair, il est inadmissible de toucher à la constitution à moins d’une année des élections présidentielles. Le Mouvement Patriotique du Sénégal tient ainsi à préciser que ses membres seront au front pour dire non, à une dictature électorale vu ce qui s’est passé lors ds derniers élections législatives du 30 juillet passé.
La rédaction