A Tivaouane où il a été reçu samedi dernier en triomphe par ses militants et autres sympathisants, après une journée bien remplie, il a assuré à ses sympathisants qu’il arrivera à destination. «Ceux qui sont là aujourd’hui, où étaient-ils avant ? Qui les connaissaient ? Où étaient-ils ?», a-t-il demandé à ses militants. Avant d’enchaîner : «ils ne pouvaient rien et ils n’étaient rien. Ne vous sous-estimez pas. Il faut toujours croire en vous, mais aussi croire en Dieu. Celui qui ne croit pas en Dieu n’ira pas loin ; parce qu’il n’y a que Lui qui peut décider de nos vies. En 2015-2016, j’avais dit aux camarades que ce sera très long et très difficile. Les plus pressés lâcheront, d’autres finiront par abandonner et ceux qui ne sont pas courageux quitteront. Vous n’avez encore rien vu parce que nous ne sommes pas encore arrivés».
«N’acceptez jamais d’être des gens de Khalifa Sall ou derrière Khalifa Sall»
L’ancien maire de Dakar a demandé à ses militants de se battre à ses côtés pour un idéal commun : «vous ne suivez pas Khalifa Sall. Vous êtes avec lui pour un projet de construction du Sénégal. C’est un idéal qui vous lie à Khalifa Sall. N’acceptez jamais d’être des gens de Khalifa Sall ou derrière Khalifa Sall. Nous sommes ensemble pour travailler pour le Sénégal. Ce qui me lie à vous me dépasse et vous dépasse vous tous». Dopé par la forte présence de ses militants, Khaf’ se veut claire. «Sunu and bi day dem, té day yaag. Cela prendra certes le temps qu’il faudra mais nous y arriverons. Je ne veux point que vous vous en doutiez. Inchallah nous y arriverons. C’est moi qui vous le dis, n’ayez aucune crainte, nous arriverons par la force, si Dieu le veut» rapporté par Les Echos de ce lundi.
ntsq
Aussi, Khalifa Sall demande à ses compagnons de ne pas le considérer comme un responsable, mais comme un militant ! «Rien ni personne ne me poussera à arrêter la politique. Seule la mort peut-être et je prie pour que ce soit le plus tard possible», lâche-t-il. Au sujet des élections locales à venir, il dit que son offre politique est en train d’être rédigée. Mais ce sera quelque chose de participatif, lit-on dans Les Echos.
Les reports commencent à agacer
Au sujet de ces élections locales d’ailleurs, Khalifa Sall met en garde l’Etat contre toute volonté de ne pas les tenir en 2021. «Pour les locales, il faut aussi que la date soit fixée pour nous permettre de mieux les préparer. Les reports commencent à faire trop. Je mets en garde le gouvernement dès maintenant, s’il a des velléités de mettre en place des délégations spéciales alors que le report est de son fait. Les élections ne doivent pas sortir de l’année 2021. Après révision des listes et l’audit du fichier, on peut bel et bien organiser les élections en 2021», a déclaré Khalifa Sall .