Quel appréciation faites-vous du nouveau gouvernement ?
Le Sénégal est arrivé à un stade où nous avons besoin d’un premier ministre pour coordonner, propulser et booster les actions du gouvernement.
Tout d’abord, j’ai senti un réel recule démocratique, nous ne sommes plus à l’air d’un régime présidentiel où le chef de l’état détient tous les pouvoirs en étant en contact permanent avec 40 ministres (35 avec des portes feuilles et 5 ministres à la présidence en attendant de recaser les autres qui viennent fraîchement d’être limogés).
Le ministre d’État, secrétaire général de la présidence de la République, Mr Mahammad boun Abdallah Dionne a parlé de resserrement des rangs. On s’attendait à ce que la taille du gouvernement soit réduite ainsi que le train de vie de l’état en diminuant le nombre de ministres, en supprimant les postes de secrétaire d’État mais aussi réduire les avantages des ministres (salaire, nombre de véhicules de fonction et autres indemnités).
Dans sa communication, le ministre d’État, secrétaire général de la présidence de la République est revenu sur le choix du président en nommant dans chaque région un ministre, une erreur de communication car en réalité l’exécutif est représenté par le commandement territorial sous la tutelle du ministre de l’intérieur à savoir les gouverneurs, préfets et sous-préfets.
Peut-on connaître à présent les réelles attentes de l’opposition?
Lors du référendum, la majorité des Sénégalais ont voté massivement OUI sur les 19 points et nous attendons du chef de l’état qu’on installe le chef de l’opposition. Nous venons d’une élection et notre coalition est arrivée 2e, alors qu’il nous donne ce statut d’autant plus que le couturier de la constitution n’est plus en mesure de faire un blocage.
Dites-nous quel est votre rôle auprès du président Hadjibou Soumaré?
J’assiste le président Cheikh Hadjibou Soumaré dans la coordination des activités de notre formation politique en suivant ses directives et orientations. Je lui renouvelle mon engagement, ma fidélité et ma loyauté car j’ai l’habitude de dire à mes proches que le Dr Mohamed Diallo est comme une « montre réglée à l’heure du président Hadjibou Soumaré ».