La pudeur ne veut pas de certains d’entre eux, l’hypocrisie les accueille à bras ouverts. Si cette phrase pouvait être le titre d’un roman, l’auteur aurait beaucoup de choses à dire.
Entre les violeurs illuminés, les voleurs moralisateurs, les faux dévots, les politiciens amoraux, les ex_ tolards et les malhonnêtes endurcis, il n’y aurait que l’embarras du choix.
Une société dont les valeurs les plus élémentaires sont réduites en de simples phrases insignifiantes, condamne ses enfants à emprunter le chemin de la perdition. Nul n’est parfait, c’est vrai mais il y a un minimum. La convenance voudrait qu’un homme accusé à tort ou à raison dans un quelconque délit puisse laisser à l’opinion d’oublier, de pardonner et d’accepter l’imperfection de tout être humain. Quand les personnes qui sont censées nous indiquer la voie à suivre nous jettent dans le précipice mais que dire ?
Sachez aussi que nous en sommes pour beaucoup responsables. Pourquoi accepter d’être manipulé par des gens qui utilisent leur fortune douteuse et qui dans le court terme, espèrent nous diriger. Nous sommes loin d’être dupes, nous n’avons pas l’esprit plat comme un trottoir comme certains d’entre eux. Nous n’avons pas non plus un grain de sable à la place du cerveau.
Criminels la veille, prophètes le lendemain, c’est une spécialité de l’opposition sénégalaise : la désacralisation.
La meilleure formule pour que nos enfants et nous-mêmes puissent échapper à ce monde dangereux est de nous éloigner le plus loin possible de ces désaxés car il y vraiment de quoi avoir peur. On veut juste savoir ce que voient ces anti valeurs le matin en se regardant devant la glace, certainement pas en prophètes encore moins en anges plutôt en être sans âme vomis par des millions de personnes. Il faudrait plutôt qu’ils maîtrisent leur langue, leur cœur en se basant sur la crainte révérencielle.
LASS BADIANE PRÉSIDENT MOUVEMENT DIEUM KANAM,
SECRÉTAIRE ÉLU BBY COMMUNE DE GRAND YOFF