Dakarmidi – Les choses se précisent depuis que le conseil constitutionnel a validé les dossiers de 7 candidats sur les 27 déposés. Au finish, le PM sera finalement confirmé par cette juridiction en charge de délibérer sur sa prédiction aux allures de « mystique politique ». Il y a cependant, une tricherie quelque part, soigneusement mise en marche par le régime en place. Même les 7 sages du Conseil Constitutionnel n’ont vu que du feu, tellement le système informatique utilisé par le régime est sophistiqué.
Ailleurs, sur un autre tableau, dans un calcul politique, le Président a éliminé tous ses adversaires de la capitale, même Khalifa Sall, « un prisonnier de guerre » passera à la guillotine beige marron. Le cas Karim Wade demeure une affaire de deal à haute échelle.
Et pour éviter une déferlante orange (Rewmi) à Touba, Madické Niang sera utilisé par ce même régime pour ainsi éviter la grande humiliation. À Saint-Louis, l’option Braya est presque acquise pour le « Macky », tandis qu’à Thiès, Siré Dia jouera les bouchées doubles, avec l’argent issus des nombreux scandales financiers de la Poste, pour étendre les bases du « Macky ».
Et tout ceci n’empêchera pas au candidat Macky Sall d’aller au second tour, car l’axe Diourbel-Thies-Dakar est définitivement en sa défaveur, plus de 50% de l’électorat y circulent, un facteur qui risque de déjouer tous les calculs du camp présidentiel.
Sonko au sud fera face à leur nouvelle recrue Abdoulaye Baldé pour réduire les dégâts tandis qu’au Nord, au Fouta plus précisément, il y aura un raz-de-marée beige marron.
Au calcul définitif, malgré tous ces subterfuges et toutes ces formes d’acrobaties, Macky Sall n’arriverait qu’à hauteur de 43%, au soir du 24 Février, au grand maxi, suivi de la coalition Idy 2019, avec 18%, de Sonko avec 7%, même score pour le PUR, et en dernière position la coalition Madické 2019, avec un peu moins de 4%.
À ce second tour, les alliances ne feront pas de gros effets, car les syndromes de 2000 et de 2012 se répèteront, le peuple souverain décidera seul de son choix, après avoir été privé de sa légitimité pendant 7 bonnes années.
La rédaction