Emmanuel Macron ne trouvera pas soutien dans le monde musulman. C’est un fait. Après ses propos contre l’Islam et son soutien à la caricature du prophète Mouhamed (PSL), le président français est la cible des politiques qui ne comprennent et ne partagent pas ses propos. Ousmane Sonko est de ceux-là.
Dans une note rendue publique et publiée in extenso ci-dessous, le leader de Pastef désavoue fondamentalement le chef de l’Etat français.
« Les actes que pose le gouvernement français ne nous rassurent pas quant à l’objectif affiché et unique de contre le terrorisme.
Loi contre les « séparatismes », menaces à la liberté des femmes qui choisissent de porter le voile, fermeture des lieux de vente du halal, interdiction de la polygamie, soutien aux caricatures de la figure sacrée du prophète Mohamed (PSL)… veut-on lutter contre le terrorisme ou contre les valeurs de l’Islam?
La France nous parle de ses valeurs à elle, de son mode de vie, mais n’hésite pas à piétiner les valeurs et les modes de vie des autres : pressions et lobbying agressif sur les pays à forte majorité croyante (musulmans et chrétiens) pour imposer l’homosexualité particulièrement.
Chaque jour qui passe, la France institutionnelle agresse les valeurs de l’islam, sous le prétexte de lutter contre le terrorisme qu’elle a contribué à alimenter en déstabilisant la Lybie et en soutenant des dictatures.
C’est cette France hautaine et moralisatrice qui fait aujourd’hui face à un monde musulman (sans son allié saoudien) las de son discours et de ses actes hostiles.
Le président Macron devrait comprendre que nous pouvons tous, toutes obédiences confondues, gagner la guerre contre les extrémismes, qui ne sont pas qu’islamistes, mais la guerre contre l’Islam est une guerre perdue d’avance pour ceux qui comptent s’y engager.
Le Khalif Cheikh Mahi Niass l’a bien rappelé au nom de tous les croyants du Sénégal. »