Dakarmidi – « L’ordre et la sécurité continuent de régner en Casamance. Ce qui s’est passé samedi n’est en rien lié à la rébellion. Il s’agit d’acte de banditisme », a indiqué le ministère du tourisme dans un communiqué parvenu hier, mardi 09 janvier au journal enquête. Un message destiné aux visiteurs et acteurs du secteur.
Face à la tuerie sauvage à Ziguinchor, entrainant 13 morts et plusieurs blessés, le département dirigé par Mame Mbaye Niang s’est voulu rassurant envers les visiteurs. ‘’L’ordre et la sécurité y règnent et continueront d’y régner afin que les privilégiés qui la visitent, accueillis par l’hospitalité légendaire des habitants, puissent toujours y contempler, en toute quiétude, la belle diversité qui a fait sa réputation’’, assure-t-il.
Se joignant à l’ensemble du Gouvernement, le Ministère du Tourisme a invité les populations, les professionnels du tourisme, les tour-opérateurs ainsi que les amoureux de la verte Casamance, qu’ils soient des étrangers ou des autochtones, à ne point céder à la peur. Selon les autorités, cette attaque n’a aucun lien avec le séparatisme. « Nous ne sommes pas en présence d’une rébellion, mais d’éléments isolés s’adonnant au grand banditisme et qui seront bientôt appréhendés et traduits devant les tribunaux », clame-t-il.
D’après le ministère du Tourisme, ce qui s’est passé samedi dernier est « un acte isolé, dernière convulsion de bandes de malfaiteurs, délinquants de droit commun, voulant semer le chaos pour s’adonner à toute sorte de trafics ».
Afin de mieux convaincre, le ministère a rappelé tous les efforts consentis et les actes d’apaisement posés par l’Etat. Il s’agit entre autres de l’appel du Chef de l’Etat à une paix définitive lors de son message de fin d’année, et des exonérations fiscales et douanières accordée aux entreprises du secteur depuis juillet 2015, dans le cadre de la relance des activités économiques dans la région.
Le journal rajoute que si 2016, la France, premier pays pourvoyeur de touristes au Sénégal, avait déclassé la Casamance parmi les zones à risque. Ce qui, de l’avis du ministère, est la preuve du retour effectif de la paix.
La Rédaction