Et pourtant, les Sénégalais ont vu en elle, Assome Aminata Diatta, le condensé de symboles d’une femme correcte, modèle du genre à désarmer un bataillon de milices armées jusqu’aux dents. Par son allure, son geste corporel et son regard pas foudroyant mais imposant et inquisiroire qui en dit long.
C’est le prototype d’une créature féminine qui impose sa classe sans exiger ou crier »RESPECT ».
Avec Macky Sall, ils ne sont pas Siamois. Mais d’un point de vue comportemental, des similitudes caractérielles font d’eux deux semblables similaires sous plus d’un trait. Naturellement, les deux se vouent estiment et confiance.
Aujourd’hui, le comportementalement correct est décisif et déterminant sur la percussion qui corrobore tous les faits et actes qui donnent de chances à un leadership qui tient à fortifier un résultat conséquent en politique.
A l’heure où le politiquement correct prend le dessus sur le politicien bassement traité comme un être peu fiable, la nature qui a horreur du vide produit naturellement des hommes et des femmes à travers lesquels on peut se consoler pour renoncer d’envoyer au purgatoire toutes les espèces politiciennes qu’on aurait failli mettre dans le même sac. C’est tout le sens de l’avènement de Assome dans le champ politique du Sénégal.
En vérité, certains personnages politiques n’ont en commun que le terrain. Passé cet espace, rien ne les lie.
Autant dire pour le reconnaître qu’ailleurs comme au Sénégal, les sociétés sont à la recherche de dirigeants modèles, de vrais Leader.
Par conséquent, les politiciens ont l’obligation d’offrir à la société la meilleure image dont les générations auront le devoir de se créer d’exemples.
En Casamance, ceux qui l’ont vue, approchée, entrevoient la fille de Dianki, devenue Rêne de Keur Massar, comme une légende de demain.
En attendant, Assome DIATTA écrit sa part de l’histoire politique, à l’ouest comme au Sud du pays, en offrant à tous son image de femme modèle.
C’est pourquoi ceux qui ne l’ont pas vue, l’apprécient dans le carré de l’écran. Parce qu’ils l’aiment comme elle est.
Habillée comme chacun aimerait voir une femme l’être.
*Driss Diallo,
Observateur et Analyste Politique.*