Dakarmidi – Les menaces de Wade inquiètent la société civile. Après Seydi Gassama, le secrétaire exécutif d’Amnesty international section Section, c’est au tour d’Alioune Tine, expert indépendant de l’Onu chargé des droits de l’homme au Mali, de monter au créneau. De retour à Dakar hier jeudi 7 février 2019, l’ancien président de la République du Sénégal de 2000 à 2012, Me Abdoulaye Wade a appelé les citoyens à « brûler leurs cartes d’électeurs » et à « saccager le matériel électoral. » A en croire le Pape du Sopi, les dés sont déjà pipés. Car, accuse le père de Karim, candidat recalé à la présidentielle du 24 février 2019, le président sortant a déjà fraudé pour remporter l’élection présidentielle dès le premier tour. Déterminé, le secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais dit « être venu pour chasser Macky Sall du pouvoir. »
Alioune Tine qui a réagi aux propos incendiaires du Pape du Sopi, tente de convaincre ce dernier de reculer. Ce, d’autant que rappelle-t-il, « je suis témoin des actes concrets de Wade agissant pour apaiser dans plusieurs pays africains où la paix et la sécurité étaient menacées ». S’exprimant sur son compte twitter, le défenseur des droits de l’homme cite la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Madagascar et la Mauritanie.
Fort de ce fait, le droit-de-l’hommiste soutient qu’il « ne (le) voit pas brûler le Sénégal. » Prudent, il ne manque toutefois pas d’accompagner le processus : « La campagne est pacifique, il faut l’accompagner. »
Emedia