Dakarmidi – Les menaces énoncées par l’opposition, si jamais le verdict du 30 Mars n’est pas favorable à Khalifa Sall, ne semble guère touché la mouvance présidentielle. Dans un entretien accordé à l’enquête, Aissata Diéye, La conseillère technique à la présidence est persuadé que quel que soit le verdict du tribunal, rien ne se passera.
Par rapport à la décision de l’opposition de faire une marche ce 31 Mars, selon Mme diéye, le président Macky Sall ne ferme pas la bouche de qui que se soit. « Si quelqu’un a envie de marcher, il peur le faire, mais dans les règles de l’art. Il faut juste faire une déclaration de marche au niveau de la préfecture, suivre des modalités et que ce soit une marche encadrée. » explique la conseillère technique.
Selon elle la veille des élections se compare à un match de football, car chacun est entrain de s’échauffer. « C’est comme un match de football qu’on prépare, tout le monde a envie de s’entrainer pour être certain d’être endurant pendant le match ». Sur l’affaire de Khalifa Sall, pour Mme Diéye, beaucoup de gens pensent que le procès est politique, raison pour en faire une publicité. « Tel n’est pas le cas, la justice est entrain de faire son travail et les procédures sont entrain d’être suivies. Il n’y a pas eu de bouleversements ni de couacs. C’est dire que nous sommes dans un état droit » explique t-elle.
« Nous avons dépassé le cap où les gens nous manipulent. Il y’a eu des menaces, quand le fils d’Abdoulaye Wade a été mis en prison. Quand le verdict a été rendu, les gens ont menacé de bruler le pays » explique t-elle par rapport à la menace de l’opposition de menacer d’employer les gros moyens si jamais Khalifa Sall est condamné. Avant d’ajouter » on a l’habitude de ce genre de menace, cela ne nous fait pas peur. Il y’a une sécurité au niveau national. Quand on juge quelqu’un, il y’a forcé verdict, qu’il soit positif ou négatif, tout le monde doit en prendre conscience ».
Selon l’opposition, le procès de Khalifa Sall est une tentative de liquidation politique. Cependant pour Aissata Diéye, si c’était une liquidation politique, Khalifa ne serai pas sur les listes, même des élections législatives. « Il faut que les gens arrêtent de nous malmener. Heureusement nous avons un Etat de droit qui est fort et assis sur un socle très bien solide. Si l’opposition se permet de dire certaines choses, c’est parce qu’elle essaie de simuler » tance t-elle.
Aujourd’hui ce qui intéresse la mouvance présidentielle d’apres Aissata Diéye c’est le développement du Sénégal, mais pas de s’entraîner dans émeutes ou dans des heurts.
La rédaction