Dakarmidi – Le déclic aura résonné dans le coeur de la fille du Président de l’Assemblée nationale, et cela s’est produit en ce mois béni de Ramadan, où est réalisé le plus grand rêve de la foi, la solidarité. Un grand soufi égyptien avait un jour l’intention de venir en aide spontanément à tous les démunis de sa ville, et un proche membre de sa famille le lui avait déconseillé, sa réponse fut, « je veux que mon acte soit uniquement remercié par Dieu, j’ai seulement envie qu’il soit satisfait de moi ».
Les pays les plus puissants au monde ont mis comme socle de développement l’entre aide. L’éradication de la pauvreté est partout aujourd’hui au coeur des débats dans les plus importantes institutions financières internationales.
Les musulmans ayant senti qu’il fallait donner de l’oxygène à ce poumon, ont eux aussi décidé à travers un mécanisme de financement très conséquent appelé WAQF de combattre le fléau jusqu’à ses racines.
En doué de raison, Saida Mariama Niass, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, veut mettre la main dans la poche pour apporter du baume au cœur des démunis, des orphelins, des sans abris et des prisonniers. Et cette noble idée lui est venue grâce aux activités de bienfaisance du port automne de Dakar où elle officie.
La structure faisait le tour des prisons pour venir en aide aux détenus, un acte noble, surtout en cette période de Ramadan. Marquée par cet élan d’altruisme, elle a laissé couler la larme de la solidarité en elle, et veut rapidement mettre en place une fondation pour structurer et bien organiser son envie de se lancer dans le social. Une décision importante qui révèle une grande qualité chez cette dame qui va désormais rejoindre le carré des femmes qu’on assimile à Mère Thérésa, celles qui ont accepté de faire des sacrifices pour le bien-être et l’épanouissement de leurs semblables. Bon vent!
La rédaction