L’Afrique a enfin ses supers héros avec le film « Black panthers »sorti récemment des studios de la société américaine « Marvel Cinematic Universe ».
Une équipe d’acteurs noirs parmi les plus charismatiques d’Hollywood ont pris part à la réalisation du film : Chadwick Boseman, la Mexico-Kényane Lupita Nyong’o (Academy Awards), Angela Bassett, Forest Whitaker, Daniel Kaluuya, entre autres.
« C’est incroyable puisque tout dans ‘Black Panther’ se passe dans un pays africain, un pays imaginaire, le Wakanda. C’est du jamais-vu. (…) La communauté afro-américaine va beaucoup fêter la sortie de ce film, avec des personnages auxquels elle va s’identifier », a expliqué à BBC Afrique la journaliste Naya Ali, spécialiste de la pop culture et fondatrice du « pure player » féministe Gonz.
Ce film de super-héros africains est original dans la mesure où « en Occident il y a une vision péjorative de l’Afrique », ajoute-t-elle, soulignant que « quand on parle de l’Afrique en Occident, on pense à l’enfant noir qui meurt de faim, on ne pense jamais à des pays qui progressent économiquement, où (…) les gens travaillent pour s’en sortir ».
Interrogé sur la particularité de « Black Panther », Paul Dergarabedian, de la société spécialisée dans le box-office comScore, a dit à l’Agence France-Presse que « c’est une histoire (…) très ancrée dans la culture afro-américaine ».
Le magazine « Time » a mis Chadwick Boseman, l’un des réalisateurs du film, en couverture de son dernier numéro, avec le titre : « Le pouvoir révolutionnaire de ‘Black Panther' ».
« J’ai grandi en lisant des BD, j’adorais Black Panther et j’ai attendu ce film toute ma vie », s’enthousiasme l’acteur, scénariste et réalisateur afro-américain Ahmed Best.
Wakanda, le pays imaginaire du film, rompt avec le stéréotype de l’Afrique sinistrée. Les réalisateurs ont mis en scène une contrée riche, jamais colonisée, qui accueille les réfugiés des nations les plus pauvres.