Dakarmidi – Il y a deux à trois mois nous avons écouté sur les ondes de RFI que la société (Alstom) menace d’aller en faillite. Et si on consulte le figaro du 27/09/2016, on remarque que la société Alstom est en crise et neuf mille employés sont menacés. Pour revenir à cette crise et expliquer la relation entre cette crise et la visite d’Etat, nous allons dans les lignes suivantes pour amener quelques éclaircissements. Selon le figaro, l’Etat français possède 20% du capital d’Alstom.
Pour faire revenir Alstom sur sa décision (suite à la menace de faillite de l’entreprise faute de commande), l’exécutif français cherche les moyens d’apporter « des commandes » au groupe et plus globalement de pérenniser la filière ferroviaire française et François HOLLANDE a fait son maintien « un objectif ». Ainsi, le gouvernement français s’est mobilisé ces derniers jours pour remplir le carnet de commande du site.
C’est dans cette ordre d’idées que Manuel VALLS soutenait que : « nous sommes sur la bonne voie grâce au travail accompli en ce moment. » et Francois HOLLANDE d’y ajouter que « tout serait fait pour pérenniser le site de Belfort, pour plusieurs années.» Par ailleurs, il souligne avec fermeté qu’il est « hors de questions que le site (d’Alstom) de Belfort ferme ».
Cependant, ce qui est sûr sur cette crise est que l’entreprise n’est pas compétitive et du coût elle est dépassée de loin par ses concurrents. Et ceci est vérifiée par les paroles du PDG du groupe LAFARGE qui expliquait qu’ « aucune locomotive n’a été commandée depuis plus de dix ans à Alstom en France et la production des motrices TGV, non assurée après 2018, est au rythme le plus bas de son histoire. ». Partant de ceci, nous remarquons que la France a choisi l’Afrique en général et le Sénégal en particulier pour relancer sa filière ferroviaire en agonie.
Mame Mor SARR
SG de l’ujtl TOUBA