Dakarmidi – Le Sénégal est le pays des paradoxes et des équations où le nombre d’inconnus est inconnu.
Mathématiquement je me demande pourquoi le sénégalais n’aime pas cultiver son champ ?
A ma connaissance il préfère cultiver le champ du voisin au moment où dans son propre champ navigue le flou et le moins clair. Mieux vaut remuer, fouiller partout où la main passe et repasse dans son propre champ que de se mêler à tout prix des champs des autres.
Comment décaler ou coupé décalé à l’ivoirien, en laissant notre « mbalakh » rythmer la vie politique des acteurs politiques sénégalais ?
J’aime le « coupé décalé » lorsque y’a une dose de sauce hivernale entre le 30 juillet et le 1 er Août.
En septembre les oiseaux seront nombreux sur les marches de la piscine scolaire pour vendre à la rentrée leur nostalgie au silence des électeurs.
Ils ne voteront plus depuis que les élections du 30 juillet 2017 courtisent loin.
Pensez vous un seul instant que le temps soit décalé de l’instant ?
Savez vous ce que les politiques disent aux électeurs ?
Savez vous ce qui nous lie au 30 juillet 2017 ?
Sait on ce que voter en septembre quand la frénésie de l ‘argent draina la dernière goûte de sang des parents d’élèves de sorte qu il ne resta un seul parent pour aller aux urnes ?
Le temps de l’action, c’est le temps de la République. Nous préférons le « mbalakh » nous sénégalais au « coupé décalé » prêt à porter et difficile à transporter.
Nous sommes plus que jamais déterminés à aller aux élections le 30 juillet puisque le président de l’APR lui même n’a à un seul moment montrer des signaux d ‘un autre rythme que le mbalakh des campagnes déguisées que la société civile devrait en amont dénoncer.
Mais elle préfère se mêler des sauces qui ne la concernent point.
A qui profite le décalage ou le report énième de ses élections législatives de juillet ?
CULTIVONS NOTRE CHAMP.
Le Président Abdoulaye Mamadou GUISSE du parti politique Mcss fulla ak fayda Directeur de campagne de la coalition MBOOLO WADE.