Dakarmidi – Dans un article intitulé Le devoir de nous en dire plus… paru dans le site DakarActu, Amadou Tidiane Wone interpelle les autorités sur la lettre que l’Emir de Qatar a adressée au Président Macky Sall pour demander, au nom de la famille Wade, une grâce présidentielle en faveur du fils de l’ancien Président de la République alors détenu pour le délit d’enrichissement illicite.
Je suis étonné que la sortie de Wade sur la même affaire n’ait inspiré aucune réaction à Amadou Tidiane Wone dit Baba. Il me dira que ce dernier n’est plus aux affaires. Tout de même c’est un ancien Chef d’Etat qui ne saurait se soustraire à un devoir de vérité, de réserve et de bienséance républicaine. Cela me rappelle le silence de Baba Wone le démocrate après la sortie insultante de l’ancien Président de la Republique contre l’actuel et ses parents, alors qu’il était directeur de cabinet de Wade !
1. L’Emir était juste un émissaire de la famille Wade qui a demandé au Président de la République d’accorder la grâce présidentielle au fils de l’ancien Président de la République alors condamné pour le délit d’enrichissement illicite.
2. Le Président de la République a accédé à la demande de la famille Wade pour des raisons strictement humanitaires.
3. Wone se livre à des amalgames inacceptables pour mettre le PR en mal avec des « Chefs religieux » en tentant d’accréditer l’idée que ces derniers n’ont pu convaincre le Président de la République d’accorder la grâce à son ancien poulain pour la mairie de Dakar. La vérité est que le Président Sall avait nettement affirmé qu’il ne saurait intervenir dans un dossier en cours d’instruction. Il faut respecter les faits.
4. En dehors de raisons humanitaires, aucune autre n’a été à la base de la grâce présidentielle accordée au fils de l’ancien Président de la République. La grâce relève du pouvoir discrétionnaire du Président de la République.
5. Wone devrait plutôt demander à la famille Wade pourquoi elle est passée par l’Emir du Qatar et non par un Chef religieux Sénégalais pour demander la grâce présidentielle.