Le Sénégal sous la conduite éclairée du Président Macky Sall a pris pour option résolue, irrévocable, dans la lutte contre les effets de la pandémie de la Covid 19, de sécuriser l’agriculture et la santé, deux mamelles fondamentales de notre existence. C’est dans cet élan que le budget du ministère de l’agriculture et de l’équipement rural a pu bénéficier d’une hausse considérable en termes de discrimination positive, par rapport à la campagne agricole de l’année dernière.
Pour donner corps aux orientations du Président de la République, le Pr. Moussa Baldé ministre de l’agriculture et de l’équipement rural, en collaboration avec tout son staff, a élaboré le schéma spécifié pour le contexte en vue d’une campagne agricole 2020-2021 réussie.
En temps de guerre, il faut savoir différer tous les autres combats, notamment les combats syndicaux, les revendications corporatives, les agendas personnels et autres règlements de comptes.
Pour le Sénégal, l’agriculture et la santé sont deux piliers de notre artillerie qui ne doivent jamais être à terre. Et pour ce, le Président Macky Sall a fait, il faut le dire, une préférence pour le monde rural et les travailleurs agricoles. D’où la nécessité pour chacun à son niveau individuel d’abord, dans un élan collectif ensuite, d’entendre raison pour intégrer la dynamique unitaire de performance impulsée par notre ministre qui lance ainsi un appel patriotique pressant à l’endroit de tous les acteurs à une meilleure compréhension des enjeux de l’heure. Nul doute que le Pr. Moussa Baldé est déterminé comme jamais au front, avec à ses côtés, ses équipes, les techniciens agricoles en première ligne, à ne ménager aucun effort pour réussir une campagne agricole jugée prometteuse. Aujourd’hui, dans ce contexte particulier, si sensible, c’est notre ministre qui doit bénéficier du soutien total de tous ses collaborateurs, ceci à toutes les échelles pour réussir à juguler craintes et contraintes qui pourraient porter une entrave à notre agriculture. Toutes les conditions et mesures idoines pour une bonne campagne sont prises. Certaines sont déjà exécutées par les directions régionales de développement rural (Drdr) en rapports avec les autorités administratives.
Pour autant, les revendications du Synttas ne sont pas à mettre dans la poubelle, ni à passer aux oubliettes, mais plutôt à différer et à intégrer dans le lot des mesures post Covid-19. Notre agriculture étant tributaire de la pluviométrie, nécessite des prières de tous afin que Dieu ouvre les vannes du ciel pour que poussent les graines de l’espoir d’une moisson fructueuse.
Papa Malick NDAO Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture et de l’équipement rural.