Dakarmidi – Après avoir survolé le pays, tout haut, en contemplant les multiples chantiers, en vue de plongée, le Président Abdoulaye WADE atterrit dans la ville sainte de Touba en position d’attaque contre le régime du Président Macky SALL. Ses affirmations largement relayées dans les médias s’inscrivent dans sa logique de déstabilisation du régime mise en branle depuis 2012.
En faisant toute corrélation objective entre sa prédiction de 2012 sur une impossibilité de payer les salaires par son successeur et sa déclaration de 2017 affirmant l’effectivité de leur payement qui se ferait dans des difficultés, je confirme le progrès économique de notre pays.
Je rappelle à tous que le Président Macky SALL a su résister à « l’humiliation » et à l’élimination politique orchestrée par le régime libéral, de la Primature à l’Assemblée nationale. L’instinct guerrier l’a mené à la magistrature suprême. Oui ! Au nom de la continuité de l’Etat, rien ne l’impose de solliciter les conseils d’un ancien Président ayant tenté de projeter notre démocratie vers une dévolution monarchique avortée.
Incontestablement, à Touba, Me Wade a choisi la victimisation et la diversion pour faire passer sa stratégie politique.
Celle-ci consiste à introniser le N°2 du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et à éjecter celui qui assurait, jusque-là, la coordination de cette formation politique défaite lamentablement dans son « fief » à Dagana lors des élections législatives du 30 juillet 2017. A cet effet, j’appelle Me Madické NIANG, pour qui j’ai beaucoup d’affection, à la prudence car, la place du N°2 du PDS a toujours été un poste de guillotine pour les dauphins antérieurs.
En faisant le procès du Président Macky SALL à Touba pour attaques et tentatives d’humiliation, le Pape du SOPI, en bon talibé, n’a peut-être pas entendu ou compris l’appel récent du Khalif Général des Mourides dont l’unique souhaite reste l’unité, la cohésion sociale, la paix et la stabilité du pays.
Le Président Macky SALL ayant facilité les conditions du voyage à la ville sainte du « bureau politique du PDS » mérite des remerciements. Si les «khëreum » et les fétiches permettaient de se maintenir au pouvoir ou de gouverner le Sénégal, la seconde alternance n’aurait pas eu lieu. Arrêtons de délirer tout bas et marchons la tête haute, à la cadence du Plan Sénégal émergent. Gloire au peuple souverain qui reste le baromètre de la démocratie.
Bon Magal à toutes et à tous !
Dr Diomaye DIENG,
Secrétariat exécutif de la COJER nationale