Dakarmidi – Le Sénégal n’a jamais, et n’en aura jamais, au plus grand jamais, besoins de telles barbaries !
Nous avons à prier au Seigneur Dieu, de toute la force de notre âme, que plus jamais, pareils génocides ne se renouvellent !
Jamais ici, au Sénégal, mais aussi nulle part ailleurs !
Car, ce sont là, d’ignobles actes de plus haute laideur, montrant la barbarie de l’homme livré à lui-même.
La barbarie de l’homme à l’état sauvage ; c’est-à-dire, de l’homme dénudé de toute valeur mettant en exergue sa grandeur humaine.
Étonnant, n’étant point du ressort d’un homme de civilisation avérée, ce temps « T » précis où l’homme dérivant, se transforme, mue, à l’état plus qu’animal ; capable de faits dont même une bête de pleine jungle ne saurait en être capable !
En ce 3ème Millénaire nôtre, quel que soit le pays où des crimes semblables à ceux de Demba DIOP se commettent, il sera vrai que leurs auteurs se montrent beaucoup trop en arrière, par rapport aux critères et baromètres de toute civilisation de l’espèce humaine.
Quand au faits et gestes criminels de Demba DIOP, sus et vus de tous, il demeure clair que les auteurs étaient situé. Il suffit, chaque fois que preuve est nécessaire, d‘effectuer des arrêts sur image. L’on verra non seulement que tout commentaire est superflu, mais l’on verra surtout combien les auteurs avaient conscience de leurs actes et visaient le crime !
Pire, leurs crimes avaient été tout à fait prémédités.
Preuve évidente : les pierres lancées aux malheureuses victimes ne sont pas venues toutes seules dans le stade.
En effet comment et pourquoi toute cette infinité de projectiles avaient-ils été là ?
Chercher à répondre à cette question, ouvre bien les yeux sur toute l’horreur couvée par tout un monde manquant d’esprit de fairplay et de civilisation.
Chose plus grave et qui devrait attirer la sagesse de toute une communauté, c’est de se demander, qui en voulait à la vie de qui ?
Aux portes de la ville dite Ouakam, c’est le LEBOU de la communauté ouakamoise qui en voulait à mort à son cousin LEBOU de la communauté Mbouroise. Chose grave !
Il n’était point permis de dire face à face « Lébou contre Lébou » ; non, il ne s’agissait point d’affrontement aux poings. Trop inégale étaient les forces !
Il y avait plus bel affrontement, certes ; et cet affrontement magnifique là, se déroulait merveilleusement bien avec une magnifique technicité de la part, tant des Mbourois que des Ouakamois.
Ce la veut dire quoi ? Que simplement le LEBOU, quel que soit le camp, est sublime sur le gazon !
Que le Lébou a bien maîtrisé la dialectique du ballon rond. Pour cela tout le Sénégal allait être honoré. Hélas !
Je présente mes condoléances à la famille sportive du Sénégal tout entier; mais aussi aux sportifs Ouakamois.
Je présente mes condoléances à la Communauté Mbouroise toute entière; mais aussi à celle Ouakamoise.
Je présente mes condoléances au peuple sénégalais tout entier ; mais aussi à son Excellence Monsieur le Président de la République tout en souhaitant, si possible, que son Excellence décrète 3 jours de deuil national et que les drapeaux du pays soient en berne.
En outre et surtout, Djarafs, Ndeye Dji Reew et Serigne Dakar, tous représentant bien une valeur de sagesse dans nos sociétés traditionnelles, que ces hautes autorités coutumières s’adressent à leur frères et cousins de Mbour; mais à toute le Communauté Lébou du pays.
Car tout Lébou est, ce jour, désappointé, gêné au lus profond de lui-même.
Que la terre soit légère à toutes ces malheureuses victimes. Que le Paradis soit leur dernière demeure. Amine.