Dakarmidi – Pourtant le SENEGAL n’est ni en panne de croissance, ni sujet à un déficit budgétaire insoutenable.
Le SENEGAL n’est pas sous ajustement structurel pour qu’il faille se plier à cette exigence qui n’est dictée que par des raisons idéologiques libérales, viscéralement opposées aux entreprises nationales dans le secteur marchand, qu’il veut exclusivement réservé au privé notamment étranger!
Il faut arrêter cette obstination idéologique libérale qui a plongé notre pays durant plus d’une décennie d’ajustement structurel dans une grave panne de croissance et de développement fulgurant de la pauvreté et du chômage.
Aujourd’hui, avec le PSE, nous commençons à sortir du trou.
Ne nous laissons donc pas faire!
Les Syndicats des travailleurs de l’Entreprise et les Centrales syndicales auxquels ils sont affiliés, le Conseil national de concertation des Ruraux, (CNCR) et tous ceux qui se réclament de la souveraineté nationale sur nos entreprises stratégiques, qu’ils soient de gauche, libéral ou juste de la société civile, au pouvoir ou dans l’opposition, sont interpellés pour s’y opposer et exiger que l’Etat, les Syndicats concernés et le CNCR se concertent , pour conserver ce fleuron de notre industrie agroalimentaire, indispensable au développement et à la modernisation de la filière arachidière.
Il faut barrer la route à ce nouveau diktat du FMI . par un vaste rassemblement des forces vives de la Nation pour que la SONACOS .SA reste une entreprise nationale relevant de la propriété de l’Etat, des Travailleurs de l’entreprise et du CNCR.
Pour initier ce vaste rassemblement les Syndicats de l’Entreprise et leurs Centrales syndicales, et le CNCR sont interpellés au premier chef.
Personne à leur place ne peut sauver leur outil de travail, et leur restituer la place qui leur revient dans l’émergence économique et le développement social de notre pays.
Ce danger qui plane sur leur outil de travail et sur l’économie nationale est un défi qu’ils devront impérativement relever avec l’appui des forces vives de la Nation, acquises à la restauration de la souveraineté nationale de notre peuple sur ses entreprises stratégiques.
La SONACOS. SA a suffisamment de patrimoine foncier qui peut servir à la sortir des difficultés héritées de sa première privatisation dictée par le même FMI, sans être de nouveau aliénée au profit du capital étranger, qui n’ a donné nulle part la preuve de son efficacité et de efficience dans les entreprises privatisées en leur faveur.
Le FMI ne fait que récidiver après l’échec retentissant la première privatisation qu’il avait imposée.