Dakarmidi – Ces derniers jours, le débat politique sénégalais est animé par la candidature de Me Madické Niang à la présidentielle du 24 février 2019. L’ancien ministre des Affaires étrangères sous le régime libéral a eu « le courage » de se présenter à quatre mois de la présidentielle, au moment où le PDS croit en un retour de Karim. Un candidat déjà éliminé par les juridictions de ce pays et qui jusqu’à présent ne s’est présenté aux sénégalais, ses militants et sympathisants, comme candidat.
L’ancien président de la République du Sénégal, Abdoulaye Wade, dans sa sortie du jeudi 04 octobre, écrit « S’il (Madické) ne gagne pas, sa candidature de ‘’substitution’’ n’aura été, en fait, qu’une candidature de diversion destinée à aider Macky Sall en détournant certaines voix acquises au PDS et à Karim Wade. Objectivement, c’est une candidature de collusion, une candidature téléguidée par Macky Sall qui cherche désespérément, et par tous moyens, un second mandat que les sénégalais ne sont pas prêts à lui accorder. Il faut croire que les pressions qu’exerce Macky Sall sur Madické Niang sont irrépressibles au point que notre ami accepte le suicide politique. »
Au regard des événements passés, on peut naturellement se permettre de dire que Wade, n’a pas été cohérent. Le parti démocratique sénégalais (PDS) est une associe privée. Sa formation a choisi son candidat qui est Karim Wade.
Et, cette candidature a été invalidée par toutes les instances légales du Sénégal. Donc juridiquement parlant, Wade fis est disqualifié de la présidentielle du 24 février. Il faut oser le dire, tout combat politique à une frontière. Aussi, une bataille politique ne peut être axée autour d’une personne. Pour Wade, « c’est Karim ou c’est Karim ». Le Pds souligne que sans lui y’aura pas d’élection au Sénégal. Il faut rappeler que jamais la force n’a gagné dans ce pays. Wade lui-même disait que « Karim ne serait jamais arrêté, il a été arrêté. Il a avait dit que Karim ne serait jamais emprisonné, il a été emprisonné … »
Pour participer à une élection présidentielle, il faut prendre des mesures, oser prendre des initiatives, oser faire des sacrifices et poser des stratégies. Ce n’est pas un jeu !
Wade s’est malheureusement trompé encore une seconde fois après avoir accusé en premier son lieutenant fidèle de l’avoir trahi. Aussi en grand homme politique qu’il est, avec toutes les années qu’il a passé à lutter; il doit comprendre que les temps ont changé.
Maintenant aussi, Madické Niang doit prendre ses responsabilités et poser des plans surs pour aller de l’avant. Il a tout pour réussir le pari