Dans une démocratie,le principe de séparation des pouvoirs est fondamental et c’est le rôle de l’État de veiller au respect strict de ce principe de base.
Mais dans notre pays , il semble que tel n’est pas le cas. D’ailleurs,l’État est accusé d’utiliser les institutions à sa guise. Or c’est le respect des institutions qui permet de garantir la sécurité et la stabilité .
Le problème au Sénégal c’est que , ceux qui ont en charge de représenter le peuple et de veiller à l’intérêt général,sont souvent tentés d’utiliser leur pouvoir (législatif, exécutif ou judiciaire) pour favoriser leur intérêt particulier ;ce au détriment de l’intérêt général et au mépris de la liberté des individus.
C’est ce qui arrive quand l’État contrôle l’exécutif,le judiciaire et le législatif. Une pareille situation n’est pas sans danger pour le peuple et constitue un échec pour l’État dont l’un des rôles majeurs est de doter les institutions d’une force absolument inébranlable pour que nul n’est l’occasion d’exercer le pouvoir de manière arbitraire.
On peut dire que l’État a échoué lorsque son peuple s’érige en contre-pouvoir.
Le président de la République doit savoir qu’il est le serviteur du peuple et en cette qualité sa tâche consiste à assurer la paix la sécurité,et le bien-être de ses concitoyens.
Au cas échéant, les élections constituent une arme fatale dont peuvent se servir les citoyens pour changer de dirigeants. Et pour que cela puisse être,il faut que chaque citoyen comprenne la nécessité de voter. Et c’est en cela que l’abstention est une erreur grave.
Cheikh TRAORÉ