Juste après la publication définitive de la liste provisoire des candidats à l’élection présidentielle par le conseil constitutionnel, l’opposition Sénégalaise tire sur ladite institution qui n’a fait que dire le droit dans toute sa rigueur. La juridiction électorale a bien motivé le fondement de sa décision de rejet sur certains candidats notamment Khalifa Sall et Karim Wade. En effet pour le cas du maire de Dakar toutes les voies de recours ont été épuisées. Les faits sur lesquels il a été poursuivi sont constants. En conséquence le juge constitutionnel a déclaré sa candidature irrecevable.
S’agissant de la candidature de Karim il se pose un problème sérieux de capacité électorale. D’ailleurs leurs son casier judiciaire est loin d’être propre.
Les décisions du conseil constitutionnel s’imposent à toutes les autorités administratives et juridictionnelles y compris le président de la république. L’argument selon lequel le l’opposition réclame des explications au conseil constitutionnel est erroné.
Le rabat d’arrêt n’a aucune incidence sur les décisions du conseil constitutionnel pour la seule et simple raison que ladite juridiction ne fait que vérifier les conditions de recevabilité d’une candidature ; et toutes ces conditions sont cumulatives. L’absence d’une seule condition rend ipso facto irrecevable une candidature.
Comment élire un président de la république qui a été déclaré coupable de détournements s de deniers public et faux et usage de faux?
Comment élire un président de la république déclaré coupable d’enrichissement illicite ?
Comment élire un président de la république qui n’a pas eu 63000 signatures valables?
Maintenant L’opposition est en perte de vitesse. Le président de la république Macky Sall a réussi son plan Sénégal Émergent.
Les membres de la coalition C25 sont insignifiants et manquent de civisme. En effet ils ont commencé à utiliser des stratégies antidémocratiques. Mais c’est normal car ils ne sont pas écoutés. Le peuple sénégalais est mûre. L’opposition sénégalaise n’a plus de programmes à part critiquer pour critiquer.
En démocratie seul le peuple est souverain.
Si Macky Sall est impopulaire les urnes doivent être leurs armes et pas la rue. Beaucoup de leaders de l’opposition du temps de Wade avaient défendu le troisième mandat du président d’alors.
D’autres incendiaient Dakar. Macky Sall avait cru en la volonté populaire.
Aujourd’hui ces soit disant opposant sont dans les salons et cafés en croyant que le pouvoir est facile à conquérir. Ils ont des motivations faisistes et pas démocratiques. Force restera à la loi car le président Macky Sall est un homme d’État.
Par Abdoukhadre