Il est temps que les forces vives de la Nation se mobilisent pour faire face aux fossoyeurs de notre démocratie, à ceux qui sont porteurs de reculs démocratiques.
Il faut que nous combattions les ignorants, les plaies, qui fissurent notre cohésion nationale, qui sèment la violence, qui ont l’injure à la bouche, qui sèment la zizanie, opposent les ethnies, les confréries et les religions.
Il est temps qu’on arrête ces mauvais politiciens, et ces citoyens, qui ne connaissent pas la noblesse de l’action politique, de la citoyenneté responsable et qui, pour des positions de pouvoirs, insultent nos consciences et nos intelligences.
Le Sénégal est un patrimoine commun, les politiciens sont des serviteurs de la République, leurs contrats sont à durée déterminée et durant leur passage, s’ils ne veulent pas marquer positivement l’histoire politique de ce pays, nous devons tous prendre nos responsabilités pour les arrêter avant que ce soit le déluge.
Les maux que je dénonce sont une chose que partagent tous les segments de notre société. Les compatriotes qui, bien que, ne disposant d’aucune légitimité, pour parler au nom des populations, doivent apprendre à exercer leurs droits et éviter de perturber notre cohésion sociale.
Ce pays, va mal et nous devons le protéger et réarmer nos populations pour préserver l’exception sénégalaise, qui a refusé la régulation par les conflits tribaux, ethniques et religieux.
Le Sénégal n’appartient à personne, c’est un patrimoine commun et notre raison d’être est de le rendre développé pour assurer à ses fils des conditions de vie décentes, sécurisées dans une fraternité non simulée.