Dakarmidi – En dehors de tout fanatisme, il incombe à tout citoyen sénégalais de prêcher pour calmer les ardeurs à l’approche des joutes électorales. L’enjeu est énorme, c’est l’élection présidentielle dont il s’agit, par contre il ne doit pas tuer le jeu qui est la quintessence de ce rendez-vous quinquennal. Un jeu limpide suivant les règles de l’art. Le Sénégal avec sa vieille tradition démocratique a su subsister aux différentes adversités féroces entre senghor et dia et entre Wade et Diouf.
Cette génération est astreinte à ne pas déroger à la règle, d’assurer la stabilité sociale, il en va de l’intérêt supérieur de la nation. Ce message s’adresse principalement aux acteurs politiques. Connaissant au préalable le climat tendu dans la sous région (le terrorisme ) combinant avec l’exploitation future du pétrole et du gaz, sachant que ces ressources naturelles font bander les muscles des puissances étrangères et des lobbys; il y a lieu de s’inquiéter au regard du comportement des uns et des autres dans la scène politique. Pour ne pas tomber dans la léthargie il faudra que les différents challengers de l’élection présidentielle de février 2019 puissent faire preuve de dépassement et se lancer vers l’essentiel.
En outre il est bon de souligner que le gros du travail est du ressort des actuels tenants du pouvoirs. Que tout soit dans le cadre de la légalité, le code électoral doit encadrer tout le processus électoral, il est le maître du jeu et ne doit pas être entaché par des calculs politiciens. Le peuple attend des conquérants(l’opposition ) du pouvoir, un discours responsable et mâture et un programme qui prendra en compte l’aspiration populaire.
En conclusion l’élection présidentielle n’est pas la fin du monde, il y aura inéluctablement un vainqueur et des vaincus. Le dernier mot revient au peuple souverain, il choisira en toute indépendance celui a qui il a confiance.
Sylla Moustapha
Etudiant à l’UCAD
Faculté des sciences juridiques et politiques.