Dakarmidi – Sommes-nous devenus fous au pays de la Téranga ?
Hasan Al Basri (savant musulman) a dit :
« Vos dirigeants sont semblables à vos actes et vous serez gouvernés de la manière dont vous vous comporterez »
Dire que la violence a atteint son paroxysme dans ce pays relève du pléonasme. Cette violence était jusqu’ici marginale, comme une tare qui gangrène une certaine jeunesse, ici et là.
Aujourd’hui, force est de constater qu’une nouvelle forme de violence plus insidieuse, plus dangereuse, est en train de déstabiliser tout ce que notre histoire a construit pour que nous puissions faire Nation. Elle a un nom : LA VIOLENCE INSTITUTIONNELLE.
Comment expliquer le spectacle affligeant que la représentation nationale a offert au peuple sénégalais et à l’opinion internationale ?
Nos députés en sont venus aux mains et ils s’en targuent.
D’une manière ostentatoire et par médias interposés chaque camp enorgueilli son poulain et s’octroie la victoire – il parait, par « KO ».
Sont-ils devenus fous ?
Une Assemblée Nationale est la vitrine démocratique de toute nation qui se respecte. Ce haut lieu de débats contradictoires, parfois virils mais féconds doit être sanctuarisé. Plus jamais ça, je refuse que mon pays soit gouverné comme tel !
Au sortir des évènements du mois de Mars dernier, je me disais que le Sénégal ne pouvait tomber plus bas que terre. L’image de notre pays n’aura été aussi dégradée que celle connue jusqu’alors.
Si nous n’y prenons pas garde, ce havre de paix qu’était le Sénégal risque de devenir un lointain souvenir.
Oui, nous bataillons, nous ferraillons quotidiennement avec ce régime contre la violence morale qu’il inflige à nos compatriotes. La République des Valeurs sera toujours au rendez-vous pour la dénoncer avec détermination et vigueur, pour la combattre avec des moyens intelligents et intelligibles.
Connaissant les méthodes du camp d’en face, nous ne tomberons pas dans les traquenards qu’ils tendent régulièrement à l’opposition. Xéex bi Xèl leu.
En revanche, nous n’accepterons plus qu’une partie de l’opposition aidée par une certaine presse puisse s’adonner à caricaturer, diffamer, calomnier le Président Thierno Alassane SALL parce qu’il défend des grands principes, c’est-à-dire nos Valeurs, les valeurs de la République, les valeurs sociétales.
Faudrait-il le rappeler si besoin en était, là où le Président de la République a échoué à terroriser le Président TAS, quiconque ne réussira un début de commencement d’une entreprise terroriste en son encontre, pour le faire déroger à ces règles, qu’il s’est érigé comme boussole politique. Kén douniou Khokhotal !
En définitive, j’en appelle au bon sens de nos compatriotes ; de l’intérieur, comme de la diaspora, des villes comme des villages, des bourgs comme des agglomérations : combattez à nos côtés, combattons pour les principes et les valeurs et non pour les intérêts personnels, ou les intérêts de clans. Le Sénégal est au-dessus de tout !
Ce qui se poseront la question sur la cause de toute cette cohue à l’Assemblée Nationale, à juste titre, soyez assurés que j’évoquerai le fond de ce dossier dans de prochaines chroniques du Taaalata.
En attendant, je vous laisse cette médiation : « défendre la liberté d’expression contre ceux qui prétendent défendre la démocratie à coups d’injures et de coups de poings » dixit TAS.
Aly BATHILY
Spécialiste de la communication politique
Membre de la cellule des Cadres – République des Valeurs (Réewum ngor)