Dakarmidi – « L’émotion est nègre comme la raison est hellène ». Cette célèbre phrase de Senghor était bien destinée aux opposants sénégalais. La victimisation à défaut d’argument forts semble être le seul argument à faire valoir pour avoir la sympathie des Sénégalais. Heureusement le Sénégal reste un peuple mature qui a une longue tradition d’électeurs lucides qui ont connu des alternances remarquables. Khalifa Sall veut se présenter comme honnête et le « Messie » de la politique sénégalaise sauf que le seul Messi qui existe joue au Fc Barcelone. Depuis un certain temps, il se positionne comme un maire « propre » qui ne traine aucune casserole. Au lieu de répondre par des preuves ses cafards mis à nue par l’IGE; il se contente avec la complicité de certains politiciens « oisifs » de pleurnicher dans les médias.
A la Dic où il est convoqué, il devra juste apporter ses preuves de sa présumée innocence. En droit, l’action de prouver incombe donc à la personne, appelée demandeur qui est ici Khalifa Sall. Face à ces accusations, il n’a qu’à venir avec de solides preuves. Lui qui se fait passer pour un politicien modèle et un gestionnaire rigoureux. Au lieu de vouloir détourner le débat en se faisant passer comme une victime, il n’a qu’à trouver un bon avocat et dégager en touche ces faits qui seront malheureusement têtus. Tous les Sénégalais demandaient la reddition des comptes. Voilà que le chef de l’Etat matérialise cette demande sociale pour la transparence de la gestion des collectivités locales. Il faut savoir rendre compte de l’argent public. C’est juste cela dont il s’agit. Pourquoi autant d’agitation ? Si vous êtes blanc comme neige, vous n’avez qu’à le prouver devant la Dic et non devant les médias.
Déjà qui le connait bien? Une question à laquelle beaucoup ne peuvent pas répondre. Qu’est-ce qu’il fait dans la vie ? Professeur de collège à ses débuts, il n’a exercé son métier que 3 ans. Tout le reste de sa vie c’est la politique qui la remplit depuis 1985. Un véritable politicien professionnel qui se targue d’être consultant international. Un titre fourre-tout qu’on a du mal à mettre un contenu. Tellement, on ne sait pas de quoi s’agit-il.Aujourd’hui, il se réclame de l’héritage de Senghor, surement un appel du pied à l’international socialiste. On a tous compris son jeu de dupe. Mais c’est maintenant qu’il ose le crier sur tous les toits. Où est ce qu’il était au moment où Abdoulaye Wade tentait par tous les moyens d’étouffer le Ps ? Probablement en errance. C’est juste un baroudeur qui cache son jeu, un loup aux habits de d’agneau. Sauf qu’il est vite démasqué. Au moment où, l’opposition est inaudible face aux réalisations du Président qui semble faire l’unanimité chez les Sénégalais, il pense jouer le rôle de trouble-fête. Ce qui est toutefois impossible.
Comme Rousseau le disait : « il n y a point de bonheur sans courage, ni de vertu sans courage ». C’est ce courage d’affronter son propre destin qui le manque. Alors ne vous trompez pas de cible. L’heure de rendre des comptes est venu, faites le sans bruit au lieu de se plaindre tout le temps.
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