Coucou, revoilà Madior. Cette fois-ci , pas en tant que technicien émérite du droit constitutionnel qui avait théorisé juridiquement l’impossibilité pour Macky Sall de briguer un troisième mandat, mais plutôt comme responsable de l’APR.
Avec un profil bas, dans une petite réunion, sans oser regarder les sénégalais droit dans les yeux, il retourne sa veste pour soutenir que son patron pouvait, aprés la vente de 2 millions de cartes de membres du parti, se présenter une troisième fois à la magistrature suprême.
On est au moins édifié sur les véritables motivations du retour aux affaires dans ce gouvernement de combat de cet homme qui ne mérite pas de garder les SCEAUX de la république. Personne n’aimerait être à la place de ses étudiants qui sont aujourd’hui nombreux, c’est une certitude, à être peu fiers de l’avoir connu comme professeur.
Deux cas d’école non loin de chez nous devraient pourtant l’inspirer de se garder de franchir ce pas qui ne l’honorera pas pour la postérité.
Il s’agit du juge guinéen qui avait validé la troisième candidature d’Alfa Condé, qui croupit actuellement dans une prison de Conakry, et du malheureux Emile Yao Ndrey du conseil constitutionnel de la Côte d’Ivoire, qui, en 2010, avait en l’espace d’une semaine, avec la tournure des événements, installé d’abord Laurent Gbagbo, et ensuite Alassane Dramane Ouattara, comme présidents de la république sœur de Côte d’Ivoire. Tous les constitutionnalistes ne sont pas de cette trempe mais force est de constater que tous ceux qui se sont dans le passé, adonnés à ce jeu qui se solde souvent par des morts innocents sont d’imminents juristes qui sont censés stabiliser nos pays.
Comme pour dire, il y’a des gens qui choississent délibérément de finir dans les poubelles de l’histoire.
Bounama SOW