Dakarmidi – Asmara 1968, Lagos 1979 avec feu Mawade Wade, Lagos 2000 Peter Schenittger, Tunis 2004, Caire 2006, Conakry 2016 ; les cas de fraude, d’injustices, de manquements et de tricheries contre les équipes sénégalaises, particulièrement en football, lors des compétitions africaines sont loin d’être exhaustifs. Le dernier cas de figure qui vient de se passer en Guinée Conakry en éliminatoires phase retour dans la catégorie des U17, ce samedi 1er octobre 2016 est plus qu’ahurissant.
La goutte d’eau a fait déborder le vase qui a longtemps été le réceptacle des injustices que les équipes sénégalaises ne cessent de subir avec les arbitres africains sponsorisés par la Confédération africaine de Football (CAF).
Tant du côté des autorités de la Fédération sénégalaise de Football que celui des observateurs de la Caf, leur inertie face à de telles animalités dignes du Moyen âge, est telle qu’il faille appuyer sur la sonnette d’alerte pour dire maintenant plus jamais ça.
Chasser le naturel, il revient au galop, l’habitude est une seconde nature, toutes ces assertions plombent parfaitement sur la tête d’un continent qui refuse toujours de s’aligner aux normes internationales qui conduisent à la civilité par le respect de l’autre.
Dès fois je me pose même la question, s’il ne serait pas opportun d’écarter toutes les équipes sénégalaises aux compétitions organisées par la Caf ? Tellement ces injustices perdurent à un niveau tel où les autres équipes africaines adversaires du Sénégal, ont déjà compris le système par lequel il faut passer pour éliminer le Sénégal du ‘’Yalla Bakhna’’.
Pour étayer mes propos, voici les déclarations d’Aly Male, publiées dans le journal Stade du mercredi 5 octobre 2016, page 5 : ‘’C’est dur et amer. Il y a une très grande déception. Je suis même plus déçu pour les gosses. Ils ont beaucoup travaillé depuis des mois. Ils ont tout donné pour décrocher cette qualification. Ils ont mouillé le maillot. Mais je pense que ce sera une bonne expérience pour eux. Mes défenseurs, je leur avais dit à l’extérieur quand vous touchez le joueur l’arbitre siffle pénalty, quand vous effleurez le ballon c’est pareil et quand vous rouspétez c’est un carton jaune. Ils ont vécu la situation.
En Tunisie, on a sifflé deux pénaltys contre nous et à Conakry un. Cela fait trois pénaltys en deux matchs à l’extérieur. Pour moi, le match était déjà terminé. On a joué 50 minutes et l’arbitre a encore montré 10 minutes de temps additionnel. Je n’ai jamais vu ça de ma vie. Dans ces conditions avec un arbitrage pareil quoi que tu puisses faire comme travail tu ne peux pas passer. Au Sénégal notre public est fair-play. Des jeunes supporters guinéens sont entrés dans le terrain croyant qu’il y avait quelque chose dans les buts. Même des policiers y étaient. Moi, j’étais obligé de dire aux joueurs de laisser faire’’. No Comment !
Dans de telles conditions comment la Confédération africaine de Football (CAF) puisse valider la victoire de l’équipe guinéenne des U17 face aux jeunes du Sénégal ? Mais le proverbe Ouolof, le dit si bien : ‘’Gaindé bou ko mouss sofentolo thia dookinn wala’’.
‘’Les caprices de la géométrie de salon, viennent d’avoir raison sur les dures réalités du terrain de football’’ pour paraphraser Alassane Ndiaye ‘’Alou’’ au lendemain de l’élimination du Sénégal en 1968 à Asmara en privilégiant le Ghana pour jouer la finale suite au nombre de corners au détriment du nombre de buts marqués par le Sénégal.
Le Sénégal face à ses multiples défis qu’il ne cesse de relever dans la sous-région et dans le monde, au plan diplomatique, tarde toujours et malheureusement à y inclure un pan incontournable, celui de sa diplomatie sportive. Car là où sa fédération de football a toujours échoué, qu’il vienne en rescousse mettre fin une bonne fois pour toute, aux velléités ou subterfuges de la Confédération africaine de Football (CAF) de Issa Ayatou, poison du football sénégalais.
Ndiapaly Gueye
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