Dakarmidi – Citoyennes et citoyens, analystes et journalistes, détracteurs et sympathisants, camarades et militants d’autres formations vous avez le droit de critiquer autant bon vous semble!
Un homme public de surcroît politique ne peut se soustraire au cercle exempt de reproches et de critiques. Oh même les plus saints n’ont pas cette baraka.
Le courage politique est une valeur intrinsèque que le président Khalifa Ababacar Sall s’est lui-même forgée depuis son début de militantisme. Raison pour laquelle il a eu la confiance de diriger pendant deux mandats le MJS. Il s’y ajoute le leadership, le sens et l’esprit démocratique qui l’ont toujours accompagné dans cette structure et qui l’ont évité de l’autarcie.
Faut-il rappeler que c’est le camarade Khalifa Sall qui faisait face à la jeunesse libérale du parti de Me Wade? Évidemment il l’avait fait avec la manière la plus civilisée, réfléchie et républicaine. Il en était de même avec les crises scolaires les plus terribles pendant le régime socialiste.
Il n’y a pas plus courageux que celui qui a osé faire sa liste aux locales de juin 2014, de prendre position et de voter NON au référendum de mars 2017, de faire une liste aux élections du HCCT et également d’avoir sa liste aux législatives de 2017.
Notre courage politique nous a imposé de rester dans le parti et de se battre pour éviter l’héritage de toute une génération soit réduit en mouvement d’addition.
Nonobstant, qu’est ce qui nous empêcherait d’accepter le deal de ne pas présenter un candidat en 2019 et d’attendre tout bonnement en 2024 afin de remplacer le chef de Benno Bokk Yakaar comme il le veut? Il faut être courageux pour refuser cette mafia politique!
Notre courage politique demeure dans la méthodologie et l’organisation mais loin d’être brouillon et brutal. Absolument nous continuons notre chemin dans la plus grande sérénité et confiance. Donc aux gens qui se proclament mastodontes analystes téléguidés par des motivations inavouées continuez vos analyses de toto mais ça ne sera jamais l’occasion pour nous de deflorer le travail qui est entrain d’être perpétué.