Dakarmidi – Au NOM d’Allah Le Tout Pissant, Le Tout Miséricordieux !
Il s’avère juste aujourd’hui, que l’heure ne soit à l’amertume ! Mais alors, à l’ivresse de l’âme par l’immense joie que deux jeunes enfants de mon pays, viennent d’offrir à leur Nation ; lui décrochant, oh !… Que dire ? Lui arrachant une Coupe du Monde !
Une coupe du monde non la moindre, mais la plus importante et la plus prestigieuse sur terre, que l’on puisse offrir à une nation : LA COUPE DU MONDE DE RÉCITAL DE CORAN !
Qu’est – ce, tout ceci, à dire ?
Il serait en effet, indispensable, afin d’avoir plus conscience de ce que ceci veuille bien dire, d’expliquer deux détails importants :
1) Le sens d’un récital de CORN. Car un récital de Coran, en d’autres termes, c’est la lourde responsabilité de REDIRE, avec la sagesse requise de l’esprit, mais avec la belle et langoureuse symphonie de l’âme, l’exacte, la Sainte et l’éblouissante PAROLE Du Créateur !
2) Où et comment Redire La Parole Divine ? Alors au sein de cent autres nations dont arabes de souches et de langue ! Chose dès lors pas évidente du tout, pour deux petits enfants sénégalais dont l’arabe sera tout sauf la langue ni maternelle ni nationale.
Il est compréhensible qu’il me soit difficile, en de simples mots de sens loin d’être adéquat, de traduire l’heureux état d’âme que me procure cette fabuleuse COUPE du monde que Mlle Mame Diarra NGOM et Monsieur Mohamed Diallo ont arrachée avec brio et mérite de tant d’autres nations dont l’articulation du Coran, nous le reconnaissons, est de beauté sublime.
Mais cette toute première Coupe dans l’Histoire littéraire du Sénégal, la première, dans l’Histoire Culturelle du Sénégal, et surtout, sans nul doute, la première Coupe du Monde, dans l’Histoire religieuse du Sénégal, cette Coupe du Monde dis-je, m’a aussi ouvert les yeux hélas !
Oui, elle m’a ouvert les yeux, pour constater avec désolation, l’âpre réalité : quand ces braves et valeurs LIONCEAUX eurent débarqué à l’Aéroport LS, les ministres de L’État du Sénégal ont brillé de par leur absence : aucune ombre de personnalité du Gouvernement, encore moins de l’Assemblée Nationale !
Parce que ces valeureux Lionceaux sont autrement moulus et issus des Daras ?
Oui, ces deux petits ont eu tort de ne pas être des footballeurs ou pire, des danseurs !
Car on les aurait vus, ces messieurs à verser des discours au nom du Chef de L’État !
Si ces messieurs à qui nous avons confié les destinés du pays ne savent pas qu’ainsi se comportant, démontrent nettement leur carence de patriotisme, qu’ils reconnaissent tous qu’ils ont tourné le dos à Mame Bamba, à Mame Maodo Malick Sy ; ils ont tourné le dos à Baye et à Mame Limamou de Yoff.
Mais ce faisant, ils prouvent qu’ils n’ont foi en rien qu’à leurs postes. Malgré qu’une élus, ils filent tous vers ces Touba ou Tivaouane.
Je dirais un grand merci au 12ème Gaïndé. Ces nobles messieurs et leur président en tête, n’ont plus rien à prouver quant à leur patriotisme sans ségrégationnisme !
Mais Dieu merci, les leçons sont multiples, que nous pouvons tirer de cette belle Coupe.
En effet, ceux qui avaient toujours le complexe de l’ailleurs, quand ils sauront que ces vainqueurs du monde ne sont formés, ne sont sorti que des creusés coranique du Sénégal, ils sauront qu’il est grand temps que nos chef religieux fondateurs de nos Tarikha, ne se peuvent comparer à d’autres d’ailleurs !
Ce cri de cœur, ne pouvait ne pas me surgir des entrailles de l’âme.
Alioune Badara SENE, Le poète de Ndayane. Commune de Popenguine-Ndayane Département de Mbour