Dakarmidi – Dieu, couvrez mon peuple de votre grâce. Que les élections prochaines et celles à venir se déroulent donc dans le calme et la paix. Mais dans la sagesse la plus belle afin qu’au soir du scrutin, le Sénégal, à nouveau et comme toujours, brille de sa maturité et de sa belle démocratie que le monde entier lui connait. Amine !
Dieu nous avons besoin de votre bénédiction ; car le quotidien d’une campagne préoccupe tout un peuple. Si l’on se fie aux attitudes et langages des politiques, nous n’avons pas tort de craindre le pire. Les plus hauts responsables ou dirigeants de ce pays semblent ne plus être à mesure de se contenir !
Les scènes qu’ils offrent ou favorisent, ne sont pas dignes d’hommes aspirant à diriger un pays.
Nous n’avons qu’un seul champ à cultiver, c’est le Sénégal. Il y a simplement que ceux qui cultivent ce champ sont multiples comme multiples, les voix d’accès au champ et aussi multiples que variés leurs outils de labeur.
Vu que ce champ, le Sénégal, une fois bien travaillé, devient plus productif et offre le maximum de rendement qu’il lui sera possible, au profit de ses enfants, alors voir que tout les enfants veulent aller au champ, est déjà un acquis.
Il n’est point besoin pour cela d’en venir aux poings.
Comprendre cela avant, et laisser chaque fils du pays exprimer positivement son désir de participer à ce labeur, rehausse très bien le manteau démocratique du peuple sénégalais. Or tout cela ne nécessite nullement une bagarre, encore moins une tuerie.
Chers politiques, ne nous donnez point, n’accordez point au Sénégal une image qu’il ne doit pas avoir. Il est vrai, vous dites souvent que la violence de campagne électorale ne date pas d’aujourd’hui. Soit.
Mais vouloir mener, en 2017/19, une campagne électorale comme de 1967/69,
est indigne, dégradant pour des hommes de notre époque.
Le monde évolue et la civilisation gagne les peuples du monde, pendant que nous semblons enlisés dans les marécages de plus d’un demi siècle en arrière.
C’est désolant !
Le Poète de Ndayane.