Dakarmidi – Comme tout le monde, c’est à travers les réseaux sociaux que j’ai eu vent de cette drôle de déclaration de candidature à la candidature au poste de Secrétaire général du Parti Socialiste.
Cheikh Moussa Ka, disciple de Serigne Touba Cheikh Ahmadou Bamba écrivait : KU XAMUL, LAAJUL KU XAM, XAW MAW LAYAM ».
Par ces propos, il tente vainement et pour la énième fois de tromper l’opinion.
Il sait pertinemment que cette prétendue candidature n’a aucune chance de prospérer, surtout qu’elle vient de quelqu’un qui a déserté les rangs du Parti Socialiste, depuis Mathuzalem.
Depuis lors, ce n’est pas la première fois que BARTH, fait des déclarations aussi farfelues les unes que les autres.
Souvenons nous qu’a la suite du saccage de la salle du Bureau Politique « Lamine Gueye », le 05 Mars 2016 et lors des enquêtes de police qui avaient conduit à l’interpellation de certains supposés coupables ou complices de ces actes de violence, il avait promis de porter plainte contre le Secrétaire général et la direction du Parti Socialiste, qu’il qualifiait de « NAKK FAYDA ». Il disait, n’attendre à l’époque que le retour de leur avocat, en déplacement à l’extérieur, pour rédiger et déposer cette fameuse plainte. Il n’en fut rien, car persuadé qu’il se livrait à des enfantillages.
C’est vous dire que depuis qu’il a déserté les rangs du Parti Socialiste, de son libre arbitre et à cause de ses comportements incompatibles avec l’ordre et la discipline indispensables au bon fonctionnement de toute organisation sérieuse, comme la nôtre, pour aller poursuivre des objectifs politiques personnels, il n’en fait qu’à sa tête.
Il se trompe de combats et d’adversaires, en tout, il tire sur tout ce qui bouge et personne n’est épargné, sollicitant parfois même les services d’un célèbres « député autoproclamé du peuple ».
Personne n’est épargné; tout le monde y est passé : le Secrétaire général du Parti, la presse, les juges, les magistrats, les militants et responsables du Parti Socialiste qu’il qualifie de « vendus » et de « sans dignité ».
Aussi n’ai-je pas été surpris de lire ce matin, à la UNE d’un organe de la place ceci :
« LE TERRIBLE FESTIVAL DE DIAS ».
Voilà qui est révélateur des frasques de BARTH qui confond le champ politique à une vaste scène de théâtre où il passe son temps à s’amuser, en utilisant souvent des mots irrespectueux, parfois choquants ou à la limite de la décence, quand il parle de ses adversaires.
Cette candidature qu’il dit porter, en lieu et place d’un autre, sonne faux, pour deux raisons au moins :
1/ Cette déclaration de candidature hors cadre normatif est prématurée;
2/ Cette déclaration de candidature, vient de quelqu’un qui est hors des rangs du parti. Elle est donc farfelue.
Comme le dit l’adage :
« BALAA NGA NAAN NAAM NEFA » .
Or, BARTH Bokatul.
Il s’est auto-exclu du PS, en violant systématiquement les obligations élémentaires définies par la « Charte du Miilitant ».
Je rappelle que l’élection du SG du PS, définie à l’article 27 du règlement intérieur, s’inscrit dans le cadre d’un processus et d’un agenda global définis par le Bureau politique et organisés par des circulaires qui en déterminent les modalités.
Elle est précédée de la Vente des cartes, suivie du renouvellement des instances de base.
C’est après cela, que l’appel à candidatures est lancé.
Ces candidatures à la candidature sont portées par des CA de coordinations régulièrement renouvelées.
Après examen, par l’organe compétent de réception, les candidatures retenues sont publiées et les opérations électorales déclenchées, dans les 138 coordinations, si tant est qu’elles sont toutes renouvelées, impliquant, depuis 2007, un corps électoral élargi de 27.600 militants, soit 200 membres de CA X 138 au lieu des 2500 délégués du congrès; un congrès tenu en aval et qui installe le SG élu dans ses fonctions.
Quel parti fait mieux ?
C’est de bonne guerre que BARTH parle de cette question, en ce moment, en dehors de son cadre formel, car il a déserté nos rangs depuis longtemps et ça, tout le monde le sait.
Ne serait-ce que pour cette raison, BARTH devrait sagement aller s’occuper de ses nouvelles affaires, là où il semble être plus à l’aise, libre de dire et de faire tout ce que bon lui semble, là il a seul le vent en poupe, là où il porte sa parole et celle des autres avec ou sans mandat, là où il est le maître du jeu et du verbe.
Personnellement je le comprends, Il n’attend plus rien du PS où, en l’espace de quelques années, il est devenu Maire puis Député, mais ce n’est pas une raison pour pratiquer la politique de la « TERRE BRULEE ».
Le Parti Socialiste est une organisation sérieuse qui s’accommode mal de comportements du genre.
Comme on dit chez nous :
KU MER TAX NGA TAAL KER BAAY, BU JANT SOWEE, BA NEPP FATU, NGA FANAAN BITI ».
Cheikh Sadibou SEYE, Secrétaire permanent du Parti Socialiste