Dakarmidi – Baaba Maal a réçu aujourd’hui le grand Prix du Président de la République des Arts qui coincide avec le départ en exile d’un autre Empereur de son époque je veux évoquer Johnny Hallyday.
Le questionnement me demandera oû est le rapport ?
Entre ces deux , il n’y aura point d’espace pour le raisonnement à la fois métaphysique et existentialiste.
Johnny a eu les honneurs de la république aprés avoir fait chaque lettre de la culture Rock Nroll une loi celeste et éternelle.
Baaba Maal qui a réçu les honneurs de la républiqie une semaine presque aprés. Baaba Maal est né un 13 juin 1953 alors que Johnny est apparu deux jours aprés larrivée de l’empereur Baaba Baydi Maal, c’est à dire le 15 juin 1943.
Et la repetition du chiffre 3 est d’abord pédagogique dans la durée créative.
Quelqu’un me disait lors de l’annonce de cette consécration suprême , que Baaba Maal est un souffle de l’art pour l’art . Il est à l’image des souffles qui tiennent en vie l’âme des grandes nations .
Baaba Maal a préferé la richesse culturelle à la gloire artificielle, en effet le chantre du yella sait ce que l’un est pour l’autre.
La culture nous lie au firmament de l’immortalité et auréole notre génie dans la dialectique existentialiste de l’art.
Par la force des affliations sentimentales avec les blues du fleuve , de Podor à Saint Louis , Baaba Maal est devenu le pére Totem et l’emblème têtu des nuits étoilées dans le ciel vaste de Taara .
Baaba Maal est en avance sur son temps , il a déja réçu tous les honneurs de l’autre république spirituelle de Lamtoro de El hadji Oumar Tall.
Des siècles nous rapprochent si fierement de ses deux empires , l’un spirituel et l’autre terrestre. le premier est le temps TALL , et le second manifeste l’instant SALL .
L’histoire de notre culture parle et s’écrit pour les captifs du destin culturel.
je me félicite du couronnement d’un veritable homme de culture, la voix du peuple qui nous parle si fort que nous sommes incapables d’entendre le message de notre richesse culturelle.
Le choix du jury est pour la première fois un choix régi par les statuts de la loi de la culture. Un choix dépourvu de calculs surhumains.
Un choix juste tout court.
Pour terminer , je remercie la voix du peuple « Lénol » d’avoir sauver l’année de la culture dans sa prise en otage permanente et perpétuelle par une oligarchie busnesman au service exlusif de l’interet personnel et égocentrique.
Féliciations Baaba Maal
avec Baaba jusqu’à la victoire finale de la vérité.
Abdoulaye Mamadou Guissé
Le Président de l’observatoire de la Musique et des Arts du sénégal ( Omart ).