En réaction à la sortie de Babacar Fall, rédacteur en chef de la Rfm, s’insurgeant contre ce qui apparait comme un péché originel d’une certaine presse en ligne qui n’existe que pour déverser des insanités et insultes sur de paisibles citoyens, un journaliste d’un site d’informations qui s’est arrogé un droit légitime de réponse a déclaré que le presse audiovisuelle et écrite ont, eux aussi, leur racaille.
Sans entrer dans ce débat plus qu’actuel, lequel doit donner matière à réflexions et à actions avant que le rubicond, la porte du retour impossible, ne soient franchi, il y’a des faits empiriques qui laissent penser qu’il n’a pas tout à fait tort de le dire à haute et intelligible voix.
En effet, Dans un article paru dans un quotidien de la place, il est attribué au Ministre du Pétrole et de l’Energie le climat délétère qui prélaverait à Pétrosen par la promotion de ses amis au détriment des cadres de la boite qui ont rampé.
Le quotidien dont il s’agit est connu par la majorité des sénégalais qui n’ont que de l’aversion pour sa ligne éditoriale. Elle n’en est pas une puisque taillée à la mesure des intérêts égoïstes et indues de son directeur de publication. Ce dernier en tête dans le livre Guiness des records de chantage et de manipulation savamment maquillés et battus par des patrons de presse qui font la honte et le déshonneur de la presse sénégalaise.
Il se distingue du lot des journaux d’informations qui font la fierté du Sénégal par la pertinence et la crédibilité de leurs informations et est passé maitre dans l’art du dénigrement et de la calomnie par la production d’articles indigestes voire dégueulasses motivés par un chantage déguisé.
L’Article qu’il a publié dans son édition du 30 avril, que des organes de la presse en ligne du même acabit ont cru devoir reprendre comme pour conforter les propos du contradicteur de Babacar Fall, souffre dangereusement d’une subjectivité, d’une lâcheté et d’une légèreté qui lui impriment une indécence épouvantable. Et pour cause.
Dire que le Ministre Makhar Cissé est accusé d’installer un malaise à Pétrosen sans citer ceux qui l’accusent ou sans lui donner la latitude de se prononcer sur les prétendues accusations de népotisme dont il serait l’objet relève beaucoup plus d’une fumisterie dangereuse et d’un acharnement organisé que d’une volonté sincère d’informer juste et vrai. Satan ne dit jamais la vérité mais il a cette capacité inouïe de semer le doute et la confusion dans les esprits. Il n’est nullement besoin d’être un journaliste pour savoir que dans le cas d’espèce, l’accusé a droit au chapitre pour répondre à ses accusateurs. La question qu’on est en droit de se poser dès lors est celle-ci : Si des cadres de Pétrosen sont frustrés de certaines nominations au point d’en vouloir au Ministre Cissé, pourquoi n’ont-ils pas tenu, comme c’est souvent le cas, une conférence de presse pour dénoncer ses prétendus agissements ou se fendre d’un communiqué de protestation destiné aux différentes rédactions du pays ?
A l’heure où la pandémie du coronavirus hante le sommeil des populations et au moment où l’on est en droit d’attendre d’un organe de presse digne de ce nom qu’il joue sa partition citoyenne dans la lutte préventive contre le Covid-19 par des productions instructives, des obscurantistes tarés incapables d’émettre des idées ont cru devoir combler leur déprime par le mensonge. Mais doit-on s’alarmer outre mesure car comme le dit l’adage « avec un mensonge on va loin mais sans espoir de retour ». Avec le recul et seul dans son coin, l’auteur de l’article est certainement loin de se complaire dans son extase satanique par l’accomplissement d’une sale besogne accomplie. Bien au contraire, affligé par la commission de son acte ignominieux d’avoir desservi et déshonoré la presse dans sa dimension la plus noble et la plus sacrée, il est prisonnier de sa propre conscience d’où il ne sortira que pour être jugé par le tribunal de l’histoire. Il décrète que la volonté de nuire et l’acharnement immonde sur le Ministre Makhtar Cissé par le quotidien en question et certains sites est perceptible par la chute de l’article qui renseigne sur son dessein ignoble de vouloir à tout prix le clouer au pilori : « Nous reviendrons encore sur des informations plus sulfureuses ».
Pourquoi au Sénégal une règle basse à laquelle s’accommodent des organes de presse du même acabit veut que l’on exalte les médiocres et des antis modèles au moment où les compétents et vertueux sont jetés en pâture ? La question n’est pas superfétatoire car il ouvre le champ libre à des réflexions sur un mal profond qui gangrène le métier de journaliste au Sénégal.
La vérité de la formule de conclusion de l’article se trouve beaucoup plus dans ce qu’il tait que dans ce qu’il dit. Son auteur abruti ouvre une marge de manœuvre au Ministre au cas où il serait tenté de le caresser dans le sens du poil et de le soudoyer pour ne plus être la cible de ses invectives. Entreprise abjecte vouée à l’échec. Le chantage déguisé dans la flibusterie et la manipulation subtile des esprits n’ont jamais prospéré avec le Ministre Makhtar Cissé. Ils ne prospéreront pas non dans la conscience collective car les sénégalais sont assez intelligents et exigeants pour discerner le vrai du faux, la bonne graine de l’ivraie. Ce n’est pas demain le veille qu’il abdiquera face à des contempteurs vils et qui en termes de compétence, de valeurs et d’engagement ne lui arrivent pas à la pointe des pieds.
L’Article commandité dans le cadre d’une entreprise de dénigrement lâche et éhontée du Ministre du Pétrole et de l’Energie a au moins l’avantage de conforter cette pensée qui veut que « Tout Homme qui travaille, qui fait quelque chose, a forcément contre lui ceux qui aimeraient être à sa place pour faire exactement comme lui, ceux qui voudraient faire le contraire la grande armée de gens qui ne font rien ».
Dans ce cas précis, il ne fait pas de doute que les attaques sont l’œuvre de faucons encagoulés ayant une obsession maladive voire mortelle pour le poste occupé par le Ministre Makhtar Cissé et une bande d’imposteurs qui se cachent sous le manteau de journalistes pour servir de bras armés à de piètres aigris assoiffés de prébendes.
Cheikh Ahmadou Bamba Ngom