Dakarmidi – En ce moment, il y a un an, j’étais en prison pour plusieurs raisons. L’une d’elles, avoir pointé du doigt le sabotage de notre système de santé.
Pendant 60 ans, la santé publique a été sabotée. Les centres de santé, les hôpitaux, les postes d’infirmiers, de médecins, de gynécologues, de sages femmes, le matériel médical…ont été mangés par nos élus. Ils ont aussi été mangés par le FMI et la Banque Mondiale avec la complicité de nos élus.
Aimé Césaire a raison de nous dire « c’est de votre maigreur que ces messieurs sont gras ».
Regardons bien le président Macky Sall, ses ministres, ses députés, ses Hcct, ses Cese, ses Cndt, ses chargés de missions, ses surfacturations, ses signatures, ses fonds politiques…c’est de leur grosseur que nos hôpitaux sont vides, pauvres, malades, agonisants…
Voilà la raison pour laquelle il a fallu 10 ans pour réfectioner la maternité de Le Dantec, 15 ans pour construite le centre de santé de Jaxay. Qui accouchent et se soignent dans les centres de santé publics?
Si les frontières n’étaient pas fermées, si le Sénégal n’était pas mis à l’index beaucoup parmi ceux qui sont morts cette année 2020 ne seraient pas morts.
Si le Sénégal avait construit un système sanitaire national, démocratique, populaire ils ne seraient pas mort. Pas autant.
Voilà pourquoi il nous faut vite réaliser la révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine. Trop de morts évitables ! Trop de vies sacrifiées sur l’autel d’intérêts néocoloniaux, politiciens.