Dakarmidi – La police kényane a arrêté hier, lundi 8 octobre une femme dans la ville d’Eldoret. Elle est soupçonnée d’avoir participé au meurtre de son époux avant de le dépecer en menus morceaux.
Une découverte qui a fait froid dans le dos à Eldoret le week-end dernier. La police de cette ville du nord-ouest du Kenya a déclaré avoir découvert un sac contenant un corps humain coupé en menus morceaux.
Selon les premières informations recueillies auprès des voisins, il s’agirait du corps de Geoffrey Matchesa, 35 ans, vendeur de journaux. Le corps était en train d‘être transporté sur une moto lorsque des voisins ont surgi.
D’après toujours les témoins, Melisa, 29 ans, la femme du défunt aurait assisté au meurtre et y aurait participé volontiers. En raison des disputes auxquelles se livraient quotidiennement les deux époux depuis ces dernières années. « Je vis avec mon oncle depuis 2007. Sa femme a souvent menacé de le tuer. Elle avait récemment annoncé que le défunt mourrait avant janvier 2019 », a confié à la presse locale Owen Andove, neveu du défunt.
Des témoignages que la police pourrait exploiter pour tirer au clair cette affaire. « Nous avons appris que le défunt et son épouse avaient des querelles, mais nous n’avons pas encore déterminé le motif du meurtre et l’endroit où le corps avait été emmené », a déclaré Zacharia Bittok, un responsable de la police.
D’après africanews, ce serait le énième cas de violence faite à l’homme par la femme au Kenya. Un pays où le taux de violences faites aux hommes serait en augmentation ces dernières années, selon le National Crime Research Center.
« La prévalence de la violence basée sur le genre était de 38 % pour les femmes et de 20,9 % pour les hommes par le passé. Mais, ces derniers temps, elle est de 37,7 % pour les femmes et de 48,6 % pour les hommes », explique l’institution kényane de documentation des crimes dans une étude menée en 2014.
Et le cas le plus emblématique, c’est celui de Ruth Kamande qui, suite à une dispute, avait administré en 2015, 25 coups de couteau à son mari qui n’a pas attendu longtemps pour y succomber.
La rédaction