Dakarmidi – Un mois après sa suspension, le 23 février dernier, le dialogue togolais est sur le point de reprendre. Après une longue période de consultations bilatérales, la facilitation ghanéenne a annoncé en début de semaine la reprise des discussions dès la semaine prochaine sous l’égide du chef de l’État ghanéen, indisponible cette semaine en raison de sa présence au sommet de Kigali sur la Zone de libre-échange continentale. La date du lundi 26 mars est notamment avancée.
En vue de la reprise prochaine des discussions directes avec le pouvoir, la coalition des 14 partis de l’opposition togolaise a rencontré ce mercredi 21 mars « le groupe des cinq », composé des représentants de l’Union européenne, des États-Unis, du système des Nations Unies, de la France et de l’Allemagne, pour discuter des éléments de blocage. Face aux difficultés que rencontre en effet la facilitation ghanéenne, le « groupe des cinq » avait appelé les parties, ce 19 mars 2018, à « respecter les engagements pris » à l’ouverture du dialogue, le 19 février dernier.
D’après jeuneafrique, le groupe demande aux acteurs de « dépasser les positions de principe et de s’engager sans délais dans une discussion de fond sur les questions constitutionnelles et électorales afin de parvenir à un accord sur les réformes dans le respect de l’État de droit et des dispositions légales et constitutionnelles en vigueur ». Plus, les diplomates demandent aux protagonistes de « parvenir à un accord sur un cadre démocratique rénové et consensuel, afin que les électeurs togolais puissent exprimer un choix dans des élections libres et transparentes ».
La rédaction