Première prise de parole, vendredi 17 août 2018 à Bamako, de Soumaïla Cissé, depuis la publication des résultats provisoires par le ministère malien de l’Administration territoriale, donnant le chef de l’Etat sortant IBK vainqueur de la présidentielle. Le candidat malheureux du second tour a clairement affirmé qu’il rejetait ces résultats, issus selon lui de « bourrage des urnes ».
La conférence de presse est transformée, par moments, en meeting. Par exemple lorsque les militants de Soumaïla Cissé l’accueillent aux cris de « président, président ». L’intéressé n’a pas boudé son plaisir. Pour lui, il a obtenu 51% des suffrages exprimés si l’on supprime « les chiffres issus des fraudes massives ».
M. Cissé ne reconnait pas les résultats provisoires publiés par le ministère malien de l’Administration territorial. « Nous rejetons ce résultat. Il est évident que nous n’acceptons pas le mensonge, pas le vol. Et nous n’accepterons pas que notre victoire soit volée », a fait valoir le candidat arrivé deuxième.
Recours devant la Cour constitutionnelle
Il ajoute qu’il utilisera tous les moyens légaux et politiques pour que la vérité des chiffres triomphe. Concrètement, lui et ses partisans vont introduire des recours devant la Cour constitutionnelle. Concernant les moyens politiques, la coalition le soutenant organise ce samedi une marche pacifique devant les journalistes.
Le candidat vaincu à la présidentielle par le chef de l’Etat sortant Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), selon les résultats provisoires proclamés par le ministère malien de l’Administration territoriale, a également invité les chefs d’Etat de la sous-région à se pencher sur la situation dans son pays, le Mali.
Avec RFI