Dakarmidi – L’ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, Nikki Haley a annoncé hier, mardi 9 octobre 2018 son intention de démissionner à la fin de l’année. Un départ accepté par le président Trump qui a salué son ancienne ambassadrice et assuré qu’elle allait manquer à son administration.
S’exprimant devant des journalistes dans le bureau ovale de la Maison-Blanche, avec à ses côtés Nikki Haley, le président a salué l' »incroyable travail » qu’elle a effectué aux Nations unies, sans donner les raisons de son départ.
« C’est une personne de haut calibre, qui comprend ce qui se passe », a dit le président en ajoutant qu’elle allait lui « manquer ».
Il a précisé qu’elle l’avait informé il y a six mois qu’elle voulait quitter son poste et il a souhaité qu’elle reprenne un jour ses responsabilités dans une autre fonction.
Nikki Haley, pour sa part, a déclaré qu’elle ferait campagne pour la réélection de Donald Trump à la présidence en 2020 après avoir encensé son administration qui a fait des États-Unis un « pays meilleur ».
L’ancienne gouverneure de Caroline du Sud avait été nommée à l’ONU quatre jours après l’investiture de M. Trump.
Plus tôt dans la journée, M. Trump avait tweeté qu’il allait faire une « grosse annonce » concernant Mme Haley.
Ce départ s’ajoute à ceux de Gary Cohn, le principal conseiller économique de Donald Trump, de Steve Bannon, conseiller stratégique ou encore à celui de Tom Price, secrétaire à la Santé de la Maison-Blanche.
Impliquée dans plusieurs gros dossiers
Nikki Haley a supervisé la sortie des États-Unis du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, en le qualifiant par ailleurs de « plus grand échec de l’organisation ».
En plus d’un an et demi à l’ONU, son fait de gloire reste d’avoir uni le Conseil de sécurité à trois reprises, en 2017, pour imposer des sanctions économiques sans précédent à la Corée du Nord.
Elle s’est aussi rendue sur le terrain, en Israël, au Soudan du Sud, en République démocratique du Congo et en Amérique.
La rédaction