La session a été organisée dans un contexte dominé par des attaques sanglantes dirigées contre les populations civiles dans le nord- ouest du Niger. Dans ces attaques qui n’ont pas été revendiquées, près de 200 civils ont perdu la vie.
Le modus operandi et la zone où le massacre a eu lieu laisse cependant croire que l’État Islamique dans le Grand Sahara a quelque chose à y voir.
Dans cette région dite des trois frontières, ce groupe affilié à l’État Islamique a fait souvent parler de lui, fin 2019, en s’attaquant aux postes avancés des armées malienne, nigérienne et burkinabé.
C’est pour renforcer la lutte contre ces groupes que des pays comme le Sénégal, le Mali et le Niger ont décidé de contribuer à hauteur de 1 milliard de francs chacun. La Côte d’Ivoire a promis quant à elle 2 milliards.
À ces différents montants s’ajoute la contribution de la Conférence qui s’élève à 2 milliards de francs. « Cela vient en complément des 100 millions de dollars déjà décaissés pour les trois pays membres de la ligne de front du G5 Sahel », rappelle le communiqué.